L'actualité régionale du 15 mars

Inssa Mohamed - alias "Bobocha"

Aux Comores, où est passé Inssa Mohamed alias Bobocha ?

C’est son avocat qui sonne l’alerte. Il n’a pas pu s’entretenir avec son client depuis le 27 janvier dernier, date de l’extradition de Bobocha de Madagascar vers les Comores.Son avocat affirme avoir fait le tour de toutes les prisons du pays. Il n’a trouvé aucune trace de son client. L’avocat soulève l’éventualité de la mort de Bobocha ou de l’existence de prisons secrètes voire d’une détention dans une base militaire. Dans l’article du site comorien Al Comorya, l’avocat exige une preuve de vie de son client, sinon il annonce vouloir porter plainte contre l’Etat comorien à l’étranger. Aux Comores, Bobocha est accusé d’être l’un des deux artificiers qui ont concocté une bombe lors de « l’attentat » raté visant à faire exploser en plein vol l’avion d’Azali Assoumani, le président de la République, le 21 avril 2020. L’opposition comorienne, à l’époque, avait dénoncé, suite à cet attentat "un montage comme Azali en fabrique tous les jours, à chaque fois, qu'il veut arrêter des gens."

Le président tanzanien est-il touché par le covid-19 ?

C’est la question que tout le monde se pose dans le pays. Les spéculations sont nombreuses alors que John Magufuli n’est plus apparu publiquement depuis le 27 février. Une situation rarissime pour le président tanzanien qui habituellement, se rend, tous les dimanches à la messe. La rumeur a gonflé après la publication d’un article dans la presse kenyane. Il évoquait l’hospitalisation à Nairobi, pour cause de Covid-19, d’un haut gradé africain, citant des détails faisant penser au président tanzanien relate RFI. L’opposition tanzanienne a relayé l’information, ajoutant que John Magufuli était finalement transféré en Inde. Les ministres, eux, ont tout fait pour couper court aux rumeurs. Où est donc passé le président tanzanien. Difficile de le savoir pour le moment.

On rappelle qu’il a, à plusieurs reprises, ignoré les mesures sanitaires, affirmant que le Covid-19 avait été vaincu grâce aux prières ou qu’il pouvait être soigné avec des remèdes naturels. Le mois dernier, il avait toutefois infléchi son discours en appelant au port du masque.

Autre question, cette fois, à Maurice, les variants sont-ils présents sur l’île soeur ?

L’information a été révélé par notre confrère Abdoollah Earally, sur France 24, le 10 mars dernier. Il annonçait que 6 cas de variants sud africains et 1 du variant anglais avaient été découvert à Maurice. Information démentie dans la foulée par les autorités par la voix du Dr Zouberr Joomaye, conseiller « bénévole ». Il annonçait que l’information était totalement fausse prématurée et irresponsable». Notre confrère s’est défendu affirmant que les informations obtenues sur la présence de six variants africains et d’un variant anglais sont d’une source locale directe que j’estime honnête, respectée et fiable. Et que selon lui, le reconfinement du pays après 15 cas positifs semblait une réponse démesurée Sauf si les vraies raisons n’avaient pas été rendues publiques. Pendant ce temps, à Maurice, c’est une véritable chasse aux sorcières qui s’installent selon le site zinfos moris. Des noms sont jetés en pâture, avec l'aval du ministère de la Santé qui doit pourtant respecter le secret médical. Des familles sont devenues des "ennemis publics ». Des enfants âgés de 2 à 3 ans sont envoyés dans des centres de quarantaine. Sur place, depuis le 5 mars, le nombre de cas autochtones est de 129.

Et puis on termine par cette info insolite en métropole qui concerne la réunion.

Puisqu’un plat de rougail saucisse est à l’origine d’un accident sur l’autoroute A7 à hauteur d’Orange. Un plat en pyrex contenant du rougail saucisse s‘est envolé de l’arrière d’un pickup roulant sur l’autoroute. La spécialité réunionnaise a percuté le pare-brise d’une conductrice qui roulait dans l’autre sens. Elle a été légèrement blessée au poignet à cause des éclats de verre du plat en pyrex. Choquée, elle a été transportée à l’hôpital.