Il n’y avait pas de surprise quant au vote de cette loi, mais l’unanimité n’était pas forcément attendue par Serge Létchimy, député de la Martinique
Cette législation relative à l’action extérieure des collectivités territoriales et à la coopération des Outre-mer dans leur environnement régional est un engagement pris par le Président de la République lors de son déplacement aux Antilles au mois de mai 2015. Il avait alors parlé d’« accroître les possibilités d’intervention des collectivités ultramarines dans l’action diplomatique » de la France.
Le vote de ce texte a été salué par les parlementaires de l’Outre mer français.
Dans un communiquer, la ministre des outre revient sur les ouvertures qui s’offrent désormais aux collectivités d’outre mer :
« Véritables « têtes de ponts avancées de la France » dans les trois océans, les Outre-mer constituent un atout pour le rayonnement de notre pays dans l’environnement régional respectif de chacune des géographies. Ces atouts restent à être valorisés et développés. C’est tout le sens de cette proposition de loi. »
Mais, la véritable avancée n’est-elle pas « les possibilités d’intervention des collectivités ultramarines dans l’action diplomatique » de la France ?
Car, cette volonté des Outre-mer à devenir acteurs à part entière de la diplomatie française dans leurs régions n’est pas nouvelle. Elle est jusqu’à maintenant contenue dans ce que l’on appelle la coopération décentralisée. Les domaines d’actions sont l’économie, la culture ou encore l’environnementales ; et les conventions sont étroitement « surveillées » par la diplomatie française.
Cette nouvelle loi, si jamais elle est aussi adoptée par les sénateurs viendra ouvrir une brèche dans l’action diplomatique nationale.
C’est pour cela que la prudence s’impose, surtout par rapport à Mayotte. Un territoire français que l’Union des Comores revendique depuis son indépendance.
L’adhésion du 101ème département français à des organismes régionaux comme la SADEC, communauté de développement de l’Afrique et le COMESA, le marché commun de l’Afrique orientale et australe, n’est pas envisageable à court ou moyen terme.
Mais, il est important de savoir que la base juridique existe déjà du côté de la France, du côté de Mayotte donc.
Le vote de ce texte a été salué par les parlementaires de l’Outre mer français.
Dans un communiquer, la ministre des outre revient sur les ouvertures qui s’offrent désormais aux collectivités d’outre mer :
« Véritables « têtes de ponts avancées de la France » dans les trois océans, les Outre-mer constituent un atout pour le rayonnement de notre pays dans l’environnement régional respectif de chacune des géographies. Ces atouts restent à être valorisés et développés. C’est tout le sens de cette proposition de loi. »
Mais, la véritable avancée n’est-elle pas « les possibilités d’intervention des collectivités ultramarines dans l’action diplomatique » de la France ?
Car, cette volonté des Outre-mer à devenir acteurs à part entière de la diplomatie française dans leurs régions n’est pas nouvelle. Elle est jusqu’à maintenant contenue dans ce que l’on appelle la coopération décentralisée. Les domaines d’actions sont l’économie, la culture ou encore l’environnementales ; et les conventions sont étroitement « surveillées » par la diplomatie française.
Cette nouvelle loi, si jamais elle est aussi adoptée par les sénateurs viendra ouvrir une brèche dans l’action diplomatique nationale.
C’est pour cela que la prudence s’impose, surtout par rapport à Mayotte. Un territoire français que l’Union des Comores revendique depuis son indépendance.
L’adhésion du 101ème département français à des organismes régionaux comme la SADEC, communauté de développement de l’Afrique et le COMESA, le marché commun de l’Afrique orientale et australe, n’est pas envisageable à court ou moyen terme.
Mais, il est important de savoir que la base juridique existe déjà du côté de la France, du côté de Mayotte donc.