L’impuissance française pour faire accepter Mayotte dans la COI

Cette dernière tentative d’intégrer Mayotte dans la COI a eu pour cadre l’île Maurice la semaine dernière à l’occasion du 38ème conseil des ministres de l’organisation régionale. La France était représentée par Chryzoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargé du développement et des partenariats internationaux.

Dans son discours au commencement des travaux, la secrétaire d’Etat avait plaidé la cause de Mayotte : « il est regrettable que Mayotte reste exclue de notre communauté » avait-elle dit, expliquant qu’il s’agissait « d’une priorité pour la France », et pour les Mahorais, « une question d’équité »… « Pour la coopération régionale, ce devrait être une question de bon sens".

Ces arguments n’ont pas convaincu les participants. « Al Watwan » affirme que la question a été « vite balayée par les autres Etats membres ». Le ministère des Affaires étrangères des Comores confirme que la question a bien été évoquée à huis clos et que « les Etats ont décidé à l'unanimité de la traiter dans le cadre bilatéral », autrement dit un débat franco-comorien auquel la COI ne veut pas se mêler.

Les Comores mettent toujours en avant le fait qu’au regard de l’ONU, leur pays compte quatre îles, comprenant Mayotte.