La presse écrite réunionnaise est à l’agonie

Les salariés du Quotidien et du JIR côte à côte pour interpeller l'ancienne ministre de la Culture Rima Abdul Malak lors de sa visite dans l'île
À la Réunion, la presse écrite est en train de subir grave crise. Les deux journaux imprimés, le « Journal de l’Ile de la Réunion » et le « Quotidien » peinent à survivre. Ils vont devoir se séparer de nombreux journalistes

L’internet et les réseaux sociaux portent un coup fatal à la presse réunionnaise. Les lecteurs ne s’informent plus que sur leurs smartphones. Les annonces classées et la publicité ne font plus vivre les entreprises de presse sur papier.

Le « Journal de l’Ile de la Réunion », quotidien historique fondé en 1951, il y a 73 ans, est en redressement judiciaire, en sursis jusqu’au 29 mai. Il devra se séparer de la moitié de ses 100 salariés. L’autre journal, « le Quotidien de la Réunion » a pu trouver in-extremis un repreneur, mais là encore en se séparant de la moitié de ses 50 salariés.

Le patron du JIR disait récemment qu’il n’y a pas de place pour deux journaux à la Réunion… La réalité montre qu’il n’y a peut-être même pas de place pour un seul journal.