Une partie des Sri-Lankais est hébergée au petit centre de rétention de l’aéroport. Les autres ont été placés à l’hôtel Select en plein centre-ville de S-Denis, sous surveillance, avec interdiction de sortir de l’établissement. Vendredi dernier, ils ont été accompagnés au tribunal où un groupe d’avocats a demandé leur remise en liberté. Ils devraient connaître leur sort cet après-midi.
Leurs demandes d’asile sont examinées par l’OFPRA – l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides – qui décidera en dernier ressort s’ils se verront accorder ou non le statut de réfugiés politiques. En cas de réponse négative, ils seront reconduits dans leur pays comme une soixantaine de ceux qui les ont précédés dans ce long périple vers la Réunion.
Certains, une dizaine seulement, avaient pu convaincre l’administration qu’ils étaient persécutés dans leur pays. D’autres, au nombre de 125, sont restés à la Réunion avec une obligation de quitter le territoire.