Des enseignants grévistes ont forcé l’entrée du rectorat.
C’était hier, lors d’une manifestation d’une cinquantaine d’instituteurs du premier degré. Ils voulaient rencontrer le recteur, et pour ça ils ont découpé le grillage pour scander leurs slogans sous son bureau. Lui, ne pouvait pas les entendre, il était en Petite-Terre.
À la place, les enseignants ont rencontré son directeur de cabinet, sans avancée. La grève reprend ce matin à 8h30.
Pour le premier jour, lundi, près d’un quart des professeurs était en grève selon Flash Info. Sept écoles ont dû fermer. Le syndicat SNUipp-FSU demande notamment une augmentation de l’indexation, la garantie de la liberté pédagogique ou encore la fixation d’un seuil maximal d’élèves par classe. « En métropole, en maternelle, ils sont treize par classe. À Mayotte, on est à trente, et ça risque encore d’augmenter » raconte un enseignant dans Flash Info. Une mobilisation à retrouver aussi sur notre site Internet.
C’est le ras-le-bol pour les habitants du quartier des Manguiers 2 à Passamainty.
Ils ont fini par écrire à la SIM, à la police nationale et à la mairie de Mamoudzou pour dénoncer des cambriolages, des vols et des agressions à répétition.
Comme le raconte le Journal de Mayotte, Les riverains ont même fini par monter deux groupes sur la messagerie Whatsapp : l’un pour les activités courantes, l’autre pour la sécurité de la résidence.
Les messages s’enchaînent : « Agression à la machette à 15h alors que je rangeais mon scooter », « Bonjour, tentative de cambriolage sur le chalet du fond. Soyez vigilants. » Ils payent aussi des gardiens et ont mis en place un système de sifflet : quand un gardien identifie un problème, il siffle pour avertir les habitants du quartier. Ceux qui ont entendu l’appel doivent sortir rapidement, siffler à leur et rejoindre les gardiens, pour ne pas les laisser seuls devant de potentiels agresseurs.
Ça aide, mais à la longue, les habitants se disent excédés. Ils demandent à la SIM à réparer d’urgences les trous dans la clôture et à installer un système d’éclairage. Déménager, ce serait donner raison aux voleurs explique un habitant au journal de Mayotte.
Mayotte a le plus faible taux de victime de violences conjugales enregistrée en France.
C'est le constat du ministère de l'Intérieur, qui a publié hier les chiffres de l'année 2023. Avec un taux de près de 7 victimes pour 1.000 habitants nous sommes à la dernière place du classement, à égalité avec la Lozère. À l’inverse, La Réunion est le deuxième territoire avec le plus de victimes enregistrées, avec un taux de près de 15 victimes pour 1.000 habitants.
À l'échelle nationale, ce taux est d’un peu plus de 10 victimes, soit 271.000 victimes. Un chiffre en hausse de 10% par rapport à l'année précédente, Une évolution liée notamment à une libération de la parole, à une augmentation des dépôts de plainte. Dans le détail, les victimes sont en grande majorité des femmes, les agresseurs en majorité des hommes. Les deux tiers de ces violences sont des violences physiques. Plus de chiffres et la carte de France des violences conjugales sont à retrouver sur le site de Mayotte la 1ère.
Kani-Kéli et Bouéni ne font plus partie des quartiers prioritaires.
La préfecture a dévoilé le mois dernier la nouvelle carte du dispositif des quartiers prioritaires de la ville. Ils passent de 36 villages à 28 l’an prochain.
Cette carte n’est pas encore définitive, les maires des deux communes espèrent bien la faire changer selon Flash Info. Sinon, ils ne pourront plus bénéficier d’aides financières pour mettre en place des animations auprès des jeunes et des séniors, ou encore pour financer le conseil local et intercommunal de sécurité et de la prévention de la délinquance « si l’État nous lâche, on est cuit. Cela provoquera des débordements, ils vont s’amplifier » prédit le maire de Kani Kéli, dont la commune touche près de 90.000 euros de subventions chaque année grâce à ce dispositif. Le maire de Bouéni craint de devoir licencier, des emplois aidés, des adultes et même des chargés de mission. Pour ce changement l’Etat s’est basé sur les données de l’Insee, comme l’explique en détail ce matin Flash Info.
Laurent Wauquiez veut supprimer le droit du sol à Mayotte et se montrer plus ferme avec les Comores.
Il se livre ce matin dans Flash Info, le président à l’assemblée du groupe de la droite Républicaine, le nouveau nom du groupe des Républicains.
Selon Laurent Wauquiez, il y a un lien fondamental, historique, entre Mayotte et sa famille politique. C’est donc une chance d’avoir un ministre de l’Intérieur, un ministre de l’Outre-mer, et un Premier ministre issue de la droite républicaine. Le probable candidat à la prochaine présidentielle appelle dans le journal à supprimer le droit du sol, expliquant que la plupart des problèmes du territoire sont liés à « la déstabilisation folle générée par l’immigration clandestine. » Il faut aussi selon lui supprimer l’accès aux services publics pour les migrants clandestins, comme les écoles ou l’hôpital. Son groupe compte déposer prochainement une proposition de loi pour réguler l’immigration clandestine à Mayotte. Laurent Wauquiez souhaite également plus de fermeté avec les Comores, les accusant de ne pas avoir tenu parole sur la lutte contre les passeurs. « Je suis pour un arrêt de toute aide au développement tant que les Comores n’auront pas changé leur attitude » ajoute l’élu. Flash Info l’interroge : qu’est ce qui le différencie donc de Marine Le Pen ? « Je n’ai pas vu d’initiative portée à l’Assemblée nationale par le Rassemblement national » réplique Laurent Wauquiez. Il a aussi été question de vie chère, de convergence sociale et d’eau. Un entretien complet à retrouver dans Flash Info.
Une vingtaine de jeunes vont représenter Mayotte au cross national.
C'est à lire dans le Journal de Mayotte. L'UNSS de Mayotte a organisé le Cross départemental académique réunissant plus de 1.000 élèves, du collège à la terminale, au stade Bahehdja à Chiconi. "Cette année nous avons dû limiter le nombre à un peu plus de 1.000 élèves pour ne pas être débordé", explique Philippe Verseau.
Le directeur régional de l’UNSS de Mayotte ne manque pas d'enthousiasme pour parler du Cross national "C’est le plus gros événement national organisé par l’UNSS, c’est un truc monstrueux !" Ils seront 22 privilégiés, filles et garçons, à pouvoir s’envoler fin mars pour Cergy, à côté de Paris, pour y participer.