Le parc marin a rendu son avis sur l’usine de dessalement d’Ironi Bé. C’est un « oui, mais »
Un feu vert, mais avec des conditions.
Le parc marin demande à l’Etat d’ajuster le modèle de "courantologie" pour y intégrer plus de paramètres. L’idée est d’avoir une idée plus précise d’où atterriront les saumures, ces rejets d’eau concentrés en sel. Il s’agira ensuite d’étudier les conséquences de ces saumures sur le milieu marin. Le parc réclame aussi pour ça la mise en place d’un comité de suivi par la DEALM dès le lancement du chantier. Il devra notamment intégrer un professionnel de la "courantologie" et écotoxicologue.
Ce sont les conditions à cet avis favorable, il y a aussi des préconisations comme "la valorisation de ces saumures, le stockage des produits chimiques pendant le chantier ou encore la formation des ouvriers aux enjeux environnementaux".
Plusieurs associations environnementales avaient fait savoir leurs inquiétudes sur l’impact de ce projet, qui doit le voir le jour d’ici 2026 et produire jusqu’à 10.000 mètres cubes d’eau par jour.
L’horizon pour sortir des tours d’eau selon la préfecture. Plus de précisions dans vos journaux locaux.
Deux hommes jugés aux assises pour tentative de meurtre, violences et dégradations, en lien avec des affrontements entre bandes en Petite-Terre.
Ils sont jugés jusqu’à aujourd’hui : pour des faits survenus en août 2021, en pleine guerre entre les bandes de Pamandzi et de Labattoir, comme le raconte le Journal de Mayotte. Un soir, les gendarmes interviennent après des affrontements.
Plusieurs blessés sont pris en charge dont deux grièvement à coups de machette. Tout est parti quelques semaines plus tôt d’un accident de scooter. L’un des accusés en est le propriétaire et n’a pas apprécié qu’un jeune de Pamandzi soit impliqué dans l’accident.
Puis c’est l’escalade de la violence. « Je voulais juste me rendre à un concert dans un bar pour faire la fête », raconte une victime à l’audience, qui reconnaît avoir fait partie d’une bande. Selon le JDM, les coups portés aux zones vitales laissent peu de doute sur l’intention de tuer. Ils encourent au minimum 5 ans de prison pour ces faits. Aujourd’hui, les jurés devraient rendre leur délibéré après les plaidoiries de la défense et le réquisitoire du parquet.
Plus de précisions sur le parcours de ces accusés dans le Journal de Mayotte.
Trois hommes condamnés dans l’Hexagone pour avoir lynché un Mahorais et un Guadeloupéen
Les faits se sont déroulés dans l’Aude lors d’une fête de village en 2022.
Un lynchage car une quinzaine de personnes les ont roués de coups. Sur une vidéo, on entend l’un des agresseurs crier « tuez-les ». Les deux Ultramarins avaient été accusés de piquer des festivaliers avec des seringues.
Beaucoup de rumeurs circulaient à cette époque à ce sujet. Parmi les prévenus, se trouve un conseiller municipal du village où les faits se sont déroulés. Les trois hommes écopent de peines allant jusqu’à 18 mois de prison avec sursis pour violences en réunion.
Le caractère raciste n’a pas été retenu par la justice. Plusieurs associations antiracistes s’étaient constituées parties civiles et annoncent qu’elles vont faire appel de cette décision.
C’est à retrouver sur notre site internet tout comme ces violences cette nuit à Passamainty. Des pompiers ont été caillassés alors qu’ils intervenaient derrière le collège pour un important feu de végétation entre 19h et 3h du matin.
Les vitres de leurs véhicules ont été brisées, mais pas de blessé signalé. Selon plusieurs riverains, des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté durant une partie de la nuit.
Force Ouvrière demande un avion au ministre de la justice..
C’est pour faire face à la surpopulation carcérale à Mayotte, Le syndicat lui a envoyé un courrier avant-hier. Il demande l’envoi d’un grand nombre de détenus vers l’Hexagone. Selon le syndicat, les transfèrements au cas par cas ne suffisent plus. La semaine dernière, le secrétaire général de FO pénitentiaire était venu à Mayotte, il s’était engagé à appuyer cette demande.
La niche parlementaire de la France Insoumise approche
Une niche parlementaire, c'est quand une journée où un groupe politique décide de l'ordre du jour. Celle de la France Insoumise est prévue le 28 novembre et le groupe prévoit de présenter deux propositions de loi, dont l'une sur le blocage des prix de l'énergie dans l'Hexagone et en Outre-mer. Comme le raconte le Journal de Mayotte, les élus prennent notre département comme exemple avec une hausse des prix de l'énergie de 8,5% en août, après une augmentation de 7,9% en juillet sur un an.
LFI propose donc un blocage d'urgence des prix et un retour au tarif réglementé de vente de l'électricité. Une proposition qui ne convainc pas tout le monde, notamment les juristes comme le raconte ce matin le Journal de Mayotte.
En Petite-Terre, le lac Dziani observé à la loupe
C’est le titre de Flash Info pour annoncer l’installation d’une plateforme flottante sur ce lac.
Elle a été installée par les scientifiques du Révosima, le réseau de surveillance volcanologiques et sismologiques de Mayotte.
Des stations de surveillance ont aussi été déployées sur plusieurs îlots. L’objectif est notamment de surveiller l’activité du volcan sous-marin. Après une semaine, ces recherches sont presque terminées. Les chercheurs ont surtout mesuré les bulles à la surface, car ce CO2 vient des poches de magma qui ont aussi provoqué la création du volcan sous-marin. La quantité de gaz rejeté a augmenté suite à cela à partir de 2021, mais elle est restée stable depuis.
Ces instruments permettront aussi de renforcer la connaissance sur le lac Dziani. « Il présente des caractéristiques proches à celle des océans vieux de plusieurs milliards d’années, C’est l’unique lac dans le monde dans ce cas, nous n’en connaissons pas d’autres » explique un chercheur dans cet article de Flash Info. Si vous voulez tout savoir de la volcanologie, il y a cet article, mais aussi des bulletins publiés chaque mois par le Révosima.
D’ici un an on pourra y lire les résultats de ces recherches au lac.