La préfecture a prévu une assemblée générale pour sortir ou dégager Ali Soula qui est notre premier ingénieur mahorais, qui a toutes les compétences qu'il faut.
Sandati Abdou, présidente du collectif des femmes leadersZalihata Dahalani et Jaidi Maoulida
La colère grogne du côté des femmes leaders, leur collectif proteste contre contre la mise à l’écart d’Ali Soula, directeur actuel du Groupement d’Intérêt public en charge des fonds européens. Présent sur place lundi matin, ce dernier n’a pas souhaité s’exprimer, mais selon lui la préfecture l’accuse de détournement de fond, ce qu’il réfute totalement.
Aujourd’hui, il veut laver son nom et il a le soutien des syndicats du GIP qui dénoncent des procédures arbitraires. La hiérarchie ne lui aurait formulé aucun reproche directement, en mars dernier, le préfet aurait même salué son bilan très positif.
Pour les femmes leader sa mise à l’écart est motivée par des raisons politiques.
Est-ce qu'ils ont des preuves ? Ali Soula c'est quelqu'un qui connaît son travail. (...) S'ils disent qu'il a vraiment détourné des fonds, qu'ils aillent au tribunal.
Sandati Abdou présidente du collectif des femmes leadersZalihata Dahalani et Jaidi Maoulida
L’assemblée générale du jour elle n’aboutira à rien. Les élus du département qui cogèrent la présidence du GIP avec l’état ne sont pas venus.
Dans le cadre du reportage, ni la préfecture, ni le conseil départemental n’ont souhaité s’exprimer.