On se souvient que, la semaine dernière, le petit bateau de pêche transportant les 46 réfugiés sri-lankais avait d’abord été localisé dans les eaux mauriciennes, non loin de St Brandon, mais ce sont les autorités françaises qui l’ont pris en charge et accompagné vers la Réunion.
Cela tombe bien pour Sri-Lankais, car la Réunion était leur objectif et surtout pas Maurice où ils auraient été traités de manière bien différente.
Le journal « l’Express de Maurice » a ouvert le débat rappelant que Maurice n’est pas signataire de la Convention de Genève de 1951 sur le statut de réfugié. Quelqu’un qui arrive à Maurice sans papiers se retrouve en détention, avant d’être expulsé sans autre forme de procès.
Il y a eu quelques cas douloureux ces dernières années avec des Irakiens et des Congolais qui ont tenté en vain de se faire reconnaitre comme réfugiés, ce qui est impossible légalement à Maurice.
Quelques hommes de loi mauriciens dénoncent une hypocrisie qui consiste à signer les conventions sur les droits de l’homme, sans pour autant reconnaitre ceux des réfugiés.