« Il y a une dizaine de jours, un radiologue de Mamoudzou a reçu un cliché des poumons envoyé par un collègue de Moroni. Le diagnostic est formel : l’image représente les lésions typiques du tissu pulmonaire provoquées par le coronavirus.Ce patient était le Grand-Mufti des Comores ».
La directrice de l’Agence Régionale de Santé de Mayotte , Dominique Voynet a révélé cette information ce jeudi lors d’une conférence téléphonique avec la presse locale à Mayotte. Elle affirme que les autorités comoriennes en ont été informées.
Le Grand Mufti des Comores Said Toihir est décédé le 8 avril dernier, au moment où une évacuation sanitaire était envisagée.
« Nous savons qu’il y a du Covid-19 aux Comores, mais nous ne savons pas s’il y en a beaucoup » dit Dominique Voynet ; « on peut s’interroger sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées les soins et les obsèques de cette personnalité ».
« Si les autorités comoriennes ont besoin d’aide pour faire face à une épidémie, elles doivent la demander. De mon côté j’ai été approchée par le Quai d’Orsay, je leur ai dit que Mayotte ne peut pas aider compte tenu de ses moyens. Ce n’est pas de la dureté de cœur, mais c’est la réalité. Le gouvernement comorien peut demander l’aide de la France, et des grandes ONG internationales telles MFS ou la Croix Rouge ».
« Notre système de santé est en tension, nous ne sommes pas en mesure d’accueillir de nombreux malades venant par la mer. Le préfecture doit protéger les frontières » a ajouté Madame Voynet.
C’est la deuxième mise en évidence d’une contamination aux Comores. La précédente était un voyageur rapatrié de Moroni lundi dernier, testé positif dès son arrivée à Mayotte, hospitalisé puis mis en quarantaine.
Le Grand Mufti des Comores Said Toihir est décédé le 8 avril dernier, au moment où une évacuation sanitaire était envisagée.
« Nous savons qu’il y a du Covid-19 aux Comores, mais nous ne savons pas s’il y en a beaucoup » dit Dominique Voynet ; « on peut s’interroger sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées les soins et les obsèques de cette personnalité ».
« Si les autorités comoriennes ont besoin d’aide pour faire face à une épidémie, elles doivent la demander. De mon côté j’ai été approchée par le Quai d’Orsay, je leur ai dit que Mayotte ne peut pas aider compte tenu de ses moyens. Ce n’est pas de la dureté de cœur, mais c’est la réalité. Le gouvernement comorien peut demander l’aide de la France, et des grandes ONG internationales telles MFS ou la Croix Rouge ».
« Notre système de santé est en tension, nous ne sommes pas en mesure d’accueillir de nombreux malades venant par la mer. Le préfecture doit protéger les frontières » a ajouté Madame Voynet.
C’est la deuxième mise en évidence d’une contamination aux Comores. La précédente était un voyageur rapatrié de Moroni lundi dernier, testé positif dès son arrivée à Mayotte, hospitalisé puis mis en quarantaine.