Le syndicat CFDT appelle les chauffeurs de bus à exercer leur droit de retrait suite à une nouvelle journée marquée par des violences ce lundi 24 février. Deux bus ont notamment été caillassés à Kahani ce matin, "dix dégradations ont été constatées" rien que pour le groupe Mathys affirme Kamal-Eddine Attoumane Ahmed, le délégué syndical de la branche transport de la CFDT. "On a des remontés tous les jours", ajoute-t-il.
"Ni le rectorat, ni la préfecture, ni le conseil départemental, ni les transporteurs ne veulent prendre leurs responsabilités", dénonce le syndicaliste. "La mise en danger des élèves et des conducteurs a trop duré." Un droit de retrait est donc acté "jusqu'à nouvel ordre", le syndicat appelle l'État à "plus de fermeté" et à prendre des mesures "pour arrêter ce fléau et découvrir d'où il vient." Selon le syndicaliste, plusieurs communes ont été identifiées comme "des zones rouges", parmi lesquelles Mamoudzou, Koungou, Bandraboua, Tsingoni, Dembéni, Kani-Kéli ou encore Ouangani.