Les Maldives deviennent le neuvième pays à ratifier le traité international sur la haute mer des Nations Unies. L’objectif est de lutter contre les zones de non-droit en haute mer. C’est plus de la moitié de la surface du globe, 80% du trafic international de marchandises y est réalisé. Les Nations Unies veulent désormais les encadrer pour préserver la biodiversité, en créant des sanctuaires marins avec des réglementations plus fermes.
La ratification des Maldives est un pas de plus dans cette direction, car ils sont rares. Depuis la signature du traité par 90 pays il y a un an, seuls neuf l’ont inscrit dans leurs lois selon le décompte de Greenpeace. Dans l'océan Indien, outre les Maldives, l’île Maurice et les Seychelles ont aussi ratifié ce traité. Pour qu’il puisse entrer en vigueur, il faut que 60 pays le fassent. La France devait le ratifier cet été. Un projet de loi avait été adopté en première lecture fin mai par l’assemblée puis le Sénat l’avait renvoyé en commission. Depuis plus de nouvelles, et avec le chaos politique qui règne depuis les élections législatives, la préservation des océans ne risque pas d’être la priorité du calendrier législatif.