A Mayotte, à chaque élection, les candidats réunissent leurs sympathisants pour exposer leurs programmes sur les places publiques. A cause de la Covid-19, l'an dernier, cela n'avait pas été possible. Et cette année, le ministère de l'Intérieur a ouvert les vannes, mais a fixé quelques limites.
Se retrouver entre sympathisants au son du maoulida chengué et avec une collection de colliers de fleurs au cou sera possible pour cette campagne élecorale en vue de choisir les 26 conseillers départementaux qui siègeront à l'hémicycle Bamana. Dans un document intitulé "Protocole sanitaire sur l'organisation et la tenue des réunions électorales", le ministère de l'Intérieur précise les règles à suivre durant les semaines à venir jusqu'au lendemain du second tour.
Protocole sanitaire sur l'organisation et la tenue des réunions électorales
Des réunions et meetings pourront avoir lieu dans un lieu clos ou en plein air. Du 19 mai au 8 juin inclus, l'espace ne pourra accueillir que 35 % de sa capacité dans une limite de 800 personnes maximum en salle ou 1000 personnes en plein air. Et en plein air, les participants doivent rester assis. Dans tous les cas, il faut se munir de gel hydroalcoolique à l'entrée du lieu de réunion, porter obligatoirement un masque et garder un mètrre de distance entre chaque participant.
Le pass sanitaire obligatoire pour les réunions de plus de 1000 personnes
Du 9 au 29 juin inclus, le quota augmente à 65 % de la capcité d'une salle dans la limite de 5000 personnes. Même quota en plein air. L'obligation du port du masque, de la distance d'un mètre entre chaque participant et du gel hydroalcoolique reste. Se rajoute l'obligation d'utiliser le pass sanitaire. cela signifie qu'il faudra soit être vacciné, soit avoir un test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 h, soit présenter un test PCR ou antigénique positif de plus de 15 jours et de moins de 6 mois.
Les limitations de place tomberont après le 30 juin, les autres mesures perdureront. Au-delà de 1000 participants, le pass sanitaire sera obligatoire.
A noter que chaque candidat devra nommer un référent COVID-19 qui sera chargé de mettre en place le protocole sanitaire lors des réunions. Il sera également l'interlocuteur des autorités sanitaires et devra faire des compte-rendus qui pourront être exigés en cas de contrôle sanitaire.