La diplomatie la plus déterminée est celle des Maldives, où l’Islam est une religion d’Etat. Les Maldives soutiennent la cause palestinienne et condamnent Israël. Pas un mot de compassion pour les civils israéliens massacrés par le Hamas le 7 octobre. Les médias n’évoquent que l’offensive israélienne contre Gaza. Les Israéliens sont punis, interdits d’entrée dans l’archipel, quitte à perdre des revenus touristiques.
Dans leur soutien sans réserve aux Palestiniens, les Maldives joignent le geste à la parole en envoyant une aide humanitaire de deux millions de boîtes de thon pour Gaza.
Autre pays où l’Islam est religion d’Etat : les Comores où au contraire le gouvernement condamne les exactions du Hamas, et déplore de même les pertes civiles provoquées par les bombardements israéliens.
La même position équilibrée est adoptée par l’île Maurice qui marche sur des œufs, craignant l’importation du conflit et un réveil de tensions communautaires comme on l’a vu il y a quelques jours avec l’attaque d’un concert par des activistes pros palestiniens.
Sur le continent la Tanzanie, où Chrétiens et Musulmans sont à 50/50, ne prend pas parti.
Les Seychelles restent discrètes, les Israéliens sont une manne touristique.
Idem enfin pour la grande île qui reste muette sur la question, Madagascar est concentrée sur sa crise interne. Le président malgache Andry Rajoelina fréquente Israël, il y était même en vacances avant la campagne électorale.