La France tente de relancer la coopération régionale avec les nouvelles autorités comoriennes.
Les préfets de Mayotte et la Réunion sont à Moroni.
Les préfets de Mayotte et la Réunion sont à Moroni.
La France, à travers les préfets de ses deux départements de l’océan indien et son ambassadeur à Moroni, vient de reprendre contact officiellement avec les nouvelles autorités comoriennes.
Azali Attoumani, nouveau président de l’Union des Comores est sensé être plus « diplomate », et pourtant, il a déjà réaffirmé, il y a quelques jours, l’appartenance de Mayotte aux Comores. Les observateurs diront qu’il s’agit d’une posture, une figure imposée à tout officiel comorien, mais quand même...
Les récents évènements qui se sont déroulés à Mayotte; expulsions des étrangers, surtout comoriens, seront bien évidement au centre des discussions. Les élus mahorais, toutes tendances politiques confondues ne les ont pas « fermement » condamnés. Les reconduites aux frontières se multiplient, et l'on ne peut pas oublier que le nouveau gouverneur d’Anjouan les avaient interrompus, dans un premier temps.
On se souvient aussi de l’appel à ne pas fêter le 14 juillet dans l’Union des Comores. Le climat n’est pas au beau fixe.
Mais alors, que peut donc proposer la France dans une conjoncture aussi défavorable ?
On parle de refonte de la coopération sanitaire avec l’envoi cette fois-ci de soignants français sur place à Moroni et à Anjouan ; la même démarche serait entreprise dans le domaine de l’éducation. Il est aussi question de faciliter les investissements français dans l’Union des Comores.
En fait, développer sur place, ce que les ressortissants comoriens vont chercher à Mayotte, au péril de leurs vies.
La France veut initier une realpolitik basée sur du concret avec des résultats visibles à court et à moyens terme pour la population comorienne. Eviter, tant que possible, l’écueil historique du débat sur le retour de Mayotte dans le giron comorien.
Pour le moment, ce sont les préfets et les ambassadeurs qui sont mis à contribution, même si l’on imagine que derrière, les deux, pays sont en contact pernament au plus haut niveau.
Et pourtant, des élus mahorais se verraient bien prendre part à ces conclaves : parce qu’il s’agit d’un enjeu local, parce qu’ils pensent avoir eux aussi une légitimité en tant que représentants des mahorais, mais aussi parce que, ils ont des relations anciennes avec ceux qui dirigent les Comores aujourd’hui.
Azali Attoumani, nouveau président de l’Union des Comores est sensé être plus « diplomate », et pourtant, il a déjà réaffirmé, il y a quelques jours, l’appartenance de Mayotte aux Comores. Les observateurs diront qu’il s’agit d’une posture, une figure imposée à tout officiel comorien, mais quand même...
Les récents évènements qui se sont déroulés à Mayotte; expulsions des étrangers, surtout comoriens, seront bien évidement au centre des discussions. Les élus mahorais, toutes tendances politiques confondues ne les ont pas « fermement » condamnés. Les reconduites aux frontières se multiplient, et l'on ne peut pas oublier que le nouveau gouverneur d’Anjouan les avaient interrompus, dans un premier temps.
On se souvient aussi de l’appel à ne pas fêter le 14 juillet dans l’Union des Comores. Le climat n’est pas au beau fixe.
Mais alors, que peut donc proposer la France dans une conjoncture aussi défavorable ?
On parle de refonte de la coopération sanitaire avec l’envoi cette fois-ci de soignants français sur place à Moroni et à Anjouan ; la même démarche serait entreprise dans le domaine de l’éducation. Il est aussi question de faciliter les investissements français dans l’Union des Comores.
En fait, développer sur place, ce que les ressortissants comoriens vont chercher à Mayotte, au péril de leurs vies.
La France veut initier une realpolitik basée sur du concret avec des résultats visibles à court et à moyens terme pour la population comorienne. Eviter, tant que possible, l’écueil historique du débat sur le retour de Mayotte dans le giron comorien.
Pour le moment, ce sont les préfets et les ambassadeurs qui sont mis à contribution, même si l’on imagine que derrière, les deux, pays sont en contact pernament au plus haut niveau.
Et pourtant, des élus mahorais se verraient bien prendre part à ces conclaves : parce qu’il s’agit d’un enjeu local, parce qu’ils pensent avoir eux aussi une légitimité en tant que représentants des mahorais, mais aussi parce que, ils ont des relations anciennes avec ceux qui dirigent les Comores aujourd’hui.