Une cinquantaine de salariés d'ETPC sont présents ce vendredi 28 février sur le piquet de grève monté devant la carrière de Koungou. Sur le site, le concasseur est à l'arrêt tout comme l'usine de Majicavo et les sept dépôts de l'entreprise de travaux publics selon la CGT Mayotte. "On est grève depuis mardi, les salariés demandent à avoir une prime Chido face aux dégâts qu'on a eus", explique Moidjoumoi Madi, la déléguée syndicale de la CGT. "Ils estiment avoir versé une prime, mais c'est la prime de partage de valeurs, tout le monde n'a pas eu les mêmes montants."
Les grévistes demandent une prime de 3.000 euros, s'alignant sur les demandes formulées dans d'autres entreprises. Ces dernières semaines, les mouvements sociaux se multiplient dans les structures privées et publiques pour demander des mesures d'accompagnement face au passage du cyclone Chido.