Pour la énième fois, les syndicats à Mayotte répondent favorablement à l’appel à la grève prévue ce mardi à l’initiative des centrales syndicales parisiennes.
Les organisations dénoncent en effet les différentes réformes relatives à l’assurance chômage et aux retraites. La défense des salaires et des emplois est aussi sur la plateforme revendicative. A Mayotte, depuis des années, les syndicats portent en bandoulière des revendications propres aux nombreuses spécificités locales : le dossier des retraites, l’indexation, les emplois, l’application in extenso du code du travail telle que faite dans l’Hexagone, mais également l’application du Code de la sécurité sociale, point d’achoppement et de frein pour le déblocage de nombreux dossiers.
L’alignement du SMIC sur celui de la métropole est aussi dans leur ligne de mire. En effet, même si le SMIC à Mayotte est indexé sur le taux d’évolution du SMIC national, il n’en demeure pas moins qu’il est toujours inférieur au SMIC national. Depuis vendredi 1er octobre, le salaire minimum à Mayotte a augmenté de 2,2%. Dans les faits, le salaire horaire brut à Mayotte est établi à 7,91 euros, soit 1.199,08 pour un salarié travaillant 35h hebdomadaires. En métropole, le salaire mensuel brut est de 1.589,47 euros soit 10,48 euros brut de l’heure.
Salim Nahouda, secrétaire départemental de la CGT-Ma en parle dans le direct du 13h ce lundi 4 octobre, dans le journal présenté par Siti Daroussi.