Madagascar : affrontements à une semaine du scrutin

Les forces de l'ordre lors des manifestations du samedi 4 novembre à la à la place du 13 mai - Antananarivo - Madagascar
La violence est encore montée d’un cran hier à Antananarivo. Cette fois les supporters des deux camps, celui du président et celui de l’opposition, se sont affrontés directement aux alentours du grand stade en centre-ville

La journée avait pourtant bien commencé avec une tentative de conciliation menée par Christine Razanamahasoa la présidente de l’Assemblée nationale. Elle a pris l’initiative de réunir tous les candidats, ainsi que les églises et d’autres institutions.

Sa tentative a cependant échoué. Si l’opposition était là au grand complet, le président Andry Rajoelina n’a pas daigné envoyer de représentant. C’est un camouflet pour la présidente du parlement qui fait pourtant partie de la mouvance présidentielle.

A la sortie de cette réunion, la situation s’est gâtée. Des partisans de l’opposition se sont affrontés à ceux d’Andry Rajoelina aux abords du stade de Mahamasina. Après avoir séparé les deux camps, les forces de l’ordre ont lancé des grenades pour disperser le collectif de l’opposition. Il y a eu des jets de pierres. On compte plusieurs blessés. Le bilan n’est pas encore communiqué.

La pente dangereuse s’accentue à une semaine exactement du scrutin du 16 novembre.