Les barrages de retenue n’ont plus assez d’eau pour alimenter les turbines, et de ce fait les pompes électriques n’ont plus d’énergie pour fournir de l’eau. Le manque de pluie est en cause.
Pour compenser ce manque, la JIRAMA – société productrice d’électricité – fait tourner un peu plus les centrales thermiques, aggravant ainsi la pollution de l’air.
Si les phénomènes naturels sont en cause, la mauvaise gestion compte pour beaucoup. Il n’y a pas eu d’investissements suffisants pour produire mieux et plus. L’argent s’évapore plus vite que les réserves hydrauliques.
Pas moins de 40 cadres de direction de la JIRAMA font actuellement l’objet de poursuites pour détournement de fonds. 3 sont en garde à vue, d’autres ont tout bonnement déserté leurs bureaux, ils ont disparu et font l’objet de mandat de recherche.
Pendant ce temps, les dettes de la société s’accumulent, notamment envers les sociétés pétrolières.