Le ministère malgache de l’agriculture estime qu’une action de lutte antiacridienne est urgente dans le sud-ouest de la grande île où les conditions météo, la pluviométrie, sont favorables à la multiplication des essaim de sauterelles.
Ces deux dernières années, Madagascar n’avait pas été touchée par ce fléau. On avait même crié victoire, mais la catastrophe menace à nouveau avec pour conséquence des risques de famine.
La lutte antiacridienne emploie de gros moyens, notamment des avions, financés par la FAO, l’organisme des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation.
C’est une arme à double tranchant car on emploie des pesticides. Or leur présence dans les récoltes de haricots, par exemple, rend la production inexportable vers l’Europe.