A la conférence de Munich, on n’a pas parlé uniquement de l’Ukraine. Un débat sur le changement climatique a donné l’occasion aux Maldiviens de faire entendre leur voix. L’existence même de ce pays d’un demi-million d’habitants est grandement menacée par la montée des océans.
Le ministre des affaires étrangères Moosa Zameer a affiché sa détermination : « Nous n’allons pas faire nos valises et quitter nos maisons... Nos maisons, ce sont nos îles depuis 4000 ans ». Le ministre a appelé les grandes puissances à financer les efforts faits par les Maldiviens pour résister à la montée des eaux.
Des travaux sont entrepris pour rehausser le niveau de certaines îles de 3 à 4 mètres. « Nos petites îles sont celles qui souffrent le plus du réchauffement, alors que nous contribuons le moins à l’accumulation des gaz à effet de serre ».
Le ministre a alerté les institutions financières, les banques, en leur lançant : « Un dollar que vous investissez aux Maldives, ce sont 15 dollars que vous récupèrerez demain