
Aucun taxi ville ne circulait, ils ont dû s’adapter :
- covoiturage
- auto-stop
- ou marche à pied pour les plus téméraires,
- d’autres ont dû annuler leurs rendez-vous.
La plupart des taximen n’ont plus de points sur leur permis.
Abdillah Saïd vice-président de la coopérative syndical FFPVM s’est fait porte-parole des chauffeurs,Il ne s’agit pas là d’une grève, mais d’un mouvement d’alerte pour faire connaître aux gens, autorités comprises nos difficultés, car aujourd'hui je peux dire que beaucoup de taximen ont perdu des points sur leurs permis

Les chauffeurs de taxis ne comprennent pas
Et ils comprennent encore moins lorsqu’ils sont verbalisés jusqu’au nouveau stationnement des taxis à la gare maritime, un lieu spécialement conçu à l’embarquement et débarquement de passagers.Il n’y a pas assez d’arrêt taxi à Mamoudzou, et les existants sont souvent utilisés comme parking par des véhicules de particulier, du coup, les taximen lorsqu’ils arrivent sur ces points se garent à double file pour faire monter ou descendre un passager et la police municipale au lieu de réprimander les véhicules stationnés sur ces arrêts verbalisent toujours les taxis !
Des courses à 1,60 € contre des amendes à 90 €
Le transport d’enfants est aussi devenu un sujet très sensible pour les chauffeurs de taxi. Dans un département qui compte plus de 9000 naissances par an, bien qu’il pas encore de transport commun, les taxis hésitent de plus en plus à transporter les parents qui se déplacent avec leurs enfants en bas âges.
L’arrêté préfectoral dit que le tarif est gratuit pour les enfants de moins de deux ans, pour ceux qui ont plus de deux ans, c’est demi-tarif ; moi je m’arrête, mais je refuse de faire monter une mère accompagnée d’enfant car je n’ai pas de siège pour bébé et je leur explique qu’à cause de cela, la police risque de me verbaliser 90 € alors que la course est de 1,60 €
