L'école Annexe de Mamoudzou cadenassée, les parents d'élèves en colère

L’école Annexe de Mamoudzou (photo d'archives)
Les parents d’élèves de l’école élémentaire Annexe à Mamoudzou sont particulièrement remontés. Ce mardi 13 février, ils ont dû faire intervenir les forces de l'ordre pour faire couper les chaines posées sur le portail de l’école qui est restée fermée. Un geste qu'ils condamnent en pointant du doigt les Forces Vives.

Les parents d’élèves de l’école élémentaire Annexe à Mamoudzou sont particulièrement remontés. Les enfants n'ont pas pu se rendre en classe ce mardi 13 février, l’entrée de l'école ayant été cadenassée.

Ces derniers condamnent fermement ce geste et pointent du doigt les Forces Vives engagées depuis trois semaines dans un mouvement social contre l’insécurité et l’immigration clandestine à Mayotte.

Les forces de l'ordre sollicitées pour couper les chaines

Depuis plus de 15 jours, les professeurs continuaient à trouver le moyen de faire cours en présentiel. "C’est révoltant pour nous parents parce qu'il y a encore des élèves qui pouvaient avoir encore accès à l'école et là, à cause de cet acte-là, tous les élèves ont été pénalisés et privés d'instruction", a réagi l’une des déléguées des parents d'élèves sur place.

"On a pu faire intervenir assez tôt les forces de l’ordre qui ont coupé les chaines (...) mais les élèves ont été privés de cours parce que le directeur, par peur de représailles, a préféré de ne pas rouvrir l’établissement".

"Pas en privant les enfants d'école"

Les parents d'élèves interpellent ainsi la mairie et le rectorat. "Aujourd’hui, il n'y aucun document officiel qui dit que les écoles doivent être fermées. Là, les écoles ferment par rapport au mouvement des forces vives. Le fait de cadenasser des écoles et priver d’instruction les enfants, ça n'a rien de pacifique !"

Notre interlocutrice indique soutenir elle aussi ce mouvement contre l'insécurité mais, défend-elle, "on est partisan de dire qu'il faut trouver des solutions et qu'il faut continuer d'avancer mais en tout cas, pas en privant les enfants d’école".