Cela fait des années qu'à Mayotte la récolte de litchis n'avait pas été aussi abondante. Si bien que les litchis locaux sont les fruits du moment sur les bords des routes. Et les vendeurs rassurent : il y en aura pour tout le monde jusqu'au mois de janvier.
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"Litchi, litchi, litchi !" En arrivant à Vahibé dans les hauteurs de la commune de Mamoudzou, les vendeurs de litchis crient à tue-tête en brandissant des sachets munis de fruits roses pour attirer l'attention des automobilistes calfeutrés dans leurs véhicules climatisés ou les deux-roues protégés par leur casque sur la tête.
Et la technique fonctionne, les véhicules s'arrêtent, parfois en plein milieu de la chaussée faute de place sur les bas côtés.
Ces dernières années, les litchis de Mayotte se sont fait rares, la faute notamment au réchauffement climatique. Mais en 2020, la saison sèche ou kusi a été particulièrement fraîche, les températures tombant parfois à 15°C la nuit. Et il y a eu beaucoup de pluie en février et mars et quelques ondées entre septembre et octobre. Des conditions idéales pour une bonne récolte.
Et les fruits sont de bonne taille. Beaucoup n'ont pas encore la couleur rose caractéristique de la maturité du fruit. On peut distinguer dans certains tas une touche de vert.
Mais pour les vendeurs, la qualité est bonne. Et pour nous convaincre, ils nous donnent des fruits roses et des verts pour que l'on se fasse notre propre avis. Et comme ce sont les premiers litchis de la saison, il subsiste une touche d'acidité. Mais globalement, les fruits sont sucrés, en tout cas plus que les rares disponibles les années précédentes.
Siti et El Habib assurent que cette année, les Mahorais ne manqueront pas de litchis et ne seront pas obligés d'assouvir leur envie en important des fruits venus de Madagascar ou de La Réunion.
Mais le litchi mahorais pour l'instant est cher : 6 à 8 euros le kilo ! Mais les vendeurs tiennent à rassurer leurs clients : dans quelques jours, les prix baisseront. Une bonne nouvelle pour les amateurs de litchis.
Et la technique fonctionne, les véhicules s'arrêtent, parfois en plein milieu de la chaussée faute de place sur les bas côtés.
Ces dernières années, les litchis de Mayotte se sont fait rares, la faute notamment au réchauffement climatique. Mais en 2020, la saison sèche ou kusi a été particulièrement fraîche, les températures tombant parfois à 15°C la nuit. Et il y a eu beaucoup de pluie en février et mars et quelques ondées entre septembre et octobre. Des conditions idéales pour une bonne récolte.
Cette année est une très bonne année pour les producteurs de litchis. Cela fait des années qu'à Mayotte nous n'avons pas eu d'aussi bonnes conditions, surtout ici à Vahibé
Et les fruits sont de bonne taille. Beaucoup n'ont pas encore la couleur rose caractéristique de la maturité du fruit. On peut distinguer dans certains tas une touche de vert.
On a été obligés d'en prendre des verts. Si on attend, les oiseaux vont les manger et les abîmer
Mais pour les vendeurs, la qualité est bonne. Et pour nous convaincre, ils nous donnent des fruits roses et des verts pour que l'on se fasse notre propre avis. Et comme ce sont les premiers litchis de la saison, il subsiste une touche d'acidité. Mais globalement, les fruits sont sucrés, en tout cas plus que les rares disponibles les années précédentes.
Siti et El Habib assurent que cette année, les Mahorais ne manqueront pas de litchis et ne seront pas obligés d'assouvir leur envie en important des fruits venus de Madagascar ou de La Réunion.
Là, nous n'avons que des fruits que nous achetons à Vahibé. Mais on s'approvisionne aussi du côté de Ouangani, Kahani ou Tsingoni, mais là-bas, ils ne sont pas encore assez mûrs.
Mais le litchi mahorais pour l'instant est cher : 6 à 8 euros le kilo ! Mais les vendeurs tiennent à rassurer leurs clients : dans quelques jours, les prix baisseront. Une bonne nouvelle pour les amateurs de litchis.