Les élèves des terminales ont attaqué, hier lundi 17 juin, les premières épreuves du bac. Retour sur cette journée cruciale pour l’avenir des candidats au lycée de Mamoudzou nord, à Kawéni.
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À l’ombre du préau du lycée de Mamoudzou Nord, à Kawéni, Mahnaz Ali Issa sourit. Comme 4655 lycéens à Mayotte elle a passé la première épreuve du bac lundi 17 juin. Avec une amie, elle discute de la copie de philosophie sur laquelle elle a passé pratiquement quatre heures. Derrière elle se trouve une grande horloge. Comme un clin d’œil au sujet sur lequel elles ont décidé de plancher : « est-il possible d’échapper au temps ? » Avec un coefficient de 7, cette épreuve est l’une des plus importantes pour ces deux élèves, âgées de 17 ans et en terminale littéraire.
Passionnée de photo, Mahnaz aimerait bien être journaliste. Mais avant cela, elle doit faire face au stress du bac. Elle explique : « j’ai beaucoup travaillé et je suis arrivée très angoissée ce matin. Mais en voyant la feuille je me suis dit que j’avais enfin trouvé un sujet où je pouvais prendre du plaisir à rédiger. » En une phrase, elle essaie de résumer son devoir : « le seul moyen d’échapper au temps, c’est peut-être la mort. » Non loin d’elle se trouve Adjidi, presque 18 ans. Lui termine une année en section scientifique. Il avoue ne pas trop avoir révisé, « sauf les maths, parce que c’est la matière qui me fait peur. » Pour la philosophie, il ne s’en fait pas trop. Mais il doit réussir son bac pour continuer son parcours universitaire. Il aimerait partir étudier à Poitiers où il a déjà été accepté en DUT génie thermique et énergie.
Abdou Haidar et sa bande se marrent devant le lycée. Ils sont sortis tôt. Au moins une demie heure avant la fin de l’épreuve de français, la première pour les bacs professionnels. Pendant moins de deux heures, ils ont répondu à des questions de compréhension et d’analyse de textes. « Mais c’était facile » commente Bahati Adinani, 19 ans. Pour elle, « il suffisait d’être logique ! » Le plus dur sera le « bouquet final : l’épreuve de gestion, commente la bande. Pour celle-là il faut vraiment travailler beaucoup ! »
Pour les séries professionnelles, les résultats seront connus le 29 juin. Il faudra attendre jusqu’au 2 juillet pour les séries générales et technologiques.
Passionnée de photo, Mahnaz aimerait bien être journaliste. Mais avant cela, elle doit faire face au stress du bac. Elle explique : « j’ai beaucoup travaillé et je suis arrivée très angoissée ce matin. Mais en voyant la feuille je me suis dit que j’avais enfin trouvé un sujet où je pouvais prendre du plaisir à rédiger. » En une phrase, elle essaie de résumer son devoir : « le seul moyen d’échapper au temps, c’est peut-être la mort. » Non loin d’elle se trouve Adjidi, presque 18 ans. Lui termine une année en section scientifique. Il avoue ne pas trop avoir révisé, « sauf les maths, parce que c’est la matière qui me fait peur. » Pour la philosophie, il ne s’en fait pas trop. Mais il doit réussir son bac pour continuer son parcours universitaire. Il aimerait partir étudier à Poitiers où il a déjà été accepté en DUT génie thermique et énergie.
Des élèves optimistes en filière professionnelle
Abdou Haidar et sa bande se marrent devant le lycée. Ils sont sortis tôt. Au moins une demie heure avant la fin de l’épreuve de français, la première pour les bacs professionnels. Pendant moins de deux heures, ils ont répondu à des questions de compréhension et d’analyse de textes. « Mais c’était facile » commente Bahati Adinani, 19 ans. Pour elle, « il suffisait d’être logique ! » Le plus dur sera le « bouquet final : l’épreuve de gestion, commente la bande. Pour celle-là il faut vraiment travailler beaucoup ! »
Pour les séries professionnelles, les résultats seront connus le 29 juin. Il faudra attendre jusqu’au 2 juillet pour les séries générales et technologiques.