En Tanzanie, on appelle l’avocat « l’or vert » car c’est une culture qui peut rapporter gros. Cette expression prend tout son sens avec l’ouverture du marché chinois.
L’avocat en Chine est de plus en plus en vogue dans les classes de population urbaines relativement aisées, où on le tartine volontiers au petit déjeuner. Il est cher, en moyenne 8 euros le kilo, contre 6 euros sur les étals européens.
L’ouverture de ce marché chinois va permettre aux exportateurs tanzaniens d’encaisser 150 millions d’euros sur une année. Les prévisions sont optimistes pour l’avenir, on table sur 176 millions en 2026.
Sous l’impulsion des deux chefs d’Etats, Samia Suluhu Hassan et Xi Ji Ping, un protocole phytosanitaire a été signé entre les deux pays. Il lève de nombreux
obstacles. Les producteurs tanzaniens applaudissent, ils sont aux anges. Il leur reste maintenant à travailler dur pour augmenter la production des avocats.