Le directeur du centre national des examens adresse une circulaire à tous les chefs d’établissements et professeurs de Tanzanie et de Zanzibar pour les avertir qu’il n’y aura aucune tolérance cette année en cas de fraude aux examens. La mise en garde s’adresse aussi aux 572 000 élèves candidats, et aux parents d’élèves.
Les examens scolaires ont souvent été entachés de diverses fraudes et combines marquées par la corruption de certains professeurs et directeurs du secondaire.
Les peines encourues sont sévères : annulation du diplôme et exclusion pour les élèves, 3 ans de prison ferme pour les professeurs, et cela peut aller jusqu’à une condamnation à 20 ans de prison quand les fraudeurs font partie du corps académique qui organise les brevets.
Un dispositif discret d’indicateurs a été mis en place pour rapporter toute irrégularité. « Il en va de l’avenir du pays » affirme-t-on au ministère.