Les axes routiers qui mènent à Mamoudzou ont été coupés très tôt ce matin.
Ce sont les chauffeurs des bus scolaires qui ont mené les principales actions du jour. Ils ont mis leurs véhicules à travers les routes nationales les plus fréquentées. Seules les ambulances et les véhicules des pompiers pouvaient franchir les barrages. Ils exercent leur droit de retrait depuis 3 semaines. Leurs véhicules sont souvent caillassés. Ils ne se sentent plus en sécurité.
Dans un premier temps, même les deux roues ne pouvaient pas passer. Selon un manifestant qui était sur le barrage de Tsararano, les relations étaient difficiles entre eux et les forces de l’ordre. Mais à aucun moment il n’y a eu usage de la force.
De nombreuses personnes n’ont pas pu se rendre au travail. Des bureaux sont restés fermés, notamment sur la place Mariage.
Vers la fin de la matinée, une opération escargot a été organisée. Ce sont encore une fois les bus scolaires qui étaient devant.
Un impressionnant dispositif anti-émeute est déployé devant "le bureau des étrangers" à la préfecture de Mamoudzou. Un mur qui empêche tout passage à proximité de ce lieu où tous les matins, des centaines de personnes viennent faire leurs démarches pour tenter d’obtenir des titres de séjour.
Avec ces opérations, l’intersyndicale à l’origine de la mobilisation a changé de mode d’action. « Le but est de faire réagir le préfet de Mayotte » affirme un des leaders du mouvement.
Dans un premier temps, même les deux roues ne pouvaient pas passer. Selon un manifestant qui était sur le barrage de Tsararano, les relations étaient difficiles entre eux et les forces de l’ordre. Mais à aucun moment il n’y a eu usage de la force.
De nombreuses personnes n’ont pas pu se rendre au travail. Des bureaux sont restés fermés, notamment sur la place Mariage.
Vers la fin de la matinée, une opération escargot a été organisée. Ce sont encore une fois les bus scolaires qui étaient devant.
Un impressionnant dispositif anti-émeute est déployé devant "le bureau des étrangers" à la préfecture de Mamoudzou. Un mur qui empêche tout passage à proximité de ce lieu où tous les matins, des centaines de personnes viennent faire leurs démarches pour tenter d’obtenir des titres de séjour.
Avec ces opérations, l’intersyndicale à l’origine de la mobilisation a changé de mode d’action. « Le but est de faire réagir le préfet de Mayotte » affirme un des leaders du mouvement.