Malgré les vacances, le Collectif de défense des intérêts de Mayotte (Codim) et l’intersyndicale ont manifesté en petit nombre ce jeudi à Mamoudzou. Un moyen pour eux de faire un bilan du début de l’année. Une manifestation quelque peu tendue par moments.
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« La dernière fois nous avons défilé avec les élus. La prochaine fois, nous défilerons contre eux. » Environ 150 personnes ont manifesté ce jeudi matin dans les rues de Mamoudzou. Un circuit classique qui a débuté place de la République pour rejoindre le bureau des étrangers, le CHM puis le Conseil départemental avant de revenir place de la République. « On est là pour faire le bilan désastreux des politiques du gouvernement sur l’insécurité qui est désastreux », explique Momed Maoulida, l’un des porte-parole du Codim. Malgré la faible mobilisation comparée aux anciennes manifestations, il est néanmoins content de cette dernière et estime que « ceux qui n’ont pas pu venir se préparent pour les fois prochaines ».
La manifestation a été le théâtre de quelques tensions, tout d’abord devant le CHM où un individu aurait insulté les manifestants de « chiens ». Un petit nombre de manifestants a voulu rentrer dans l’hôpital suite à cela mais ils ont été rapidement calmés par les leaders du mouvement, Momed Maoulida en tête.
Scénario similaire au sein du Conseil départemental. Les manifestants ont pénétré dans le hall et ont ensuite voulu accéder à la cour principale du conseil. Les esprits se sont échauffés pendant quelques minutes entre certains manifestants et le service de sécurité du conseil départemental.
La manifestation s’est ensuite redirigée vers la place de la République où des leaders du mouvement ont pris la parole. Juste avant, nouveau moment de tension quand les manifestants sont allés en nombre déloger les vendeurs à la sauvette devant le marché couvert. Un vendeur et un manifestant en sont venus brièvement aux mains.
Anli Rigotard, responsable CFDT, a été particulièrement virulent contre le gouvernement et les élus mahorais. « Nous sommes encore dans une colonie, a-t-il déclaré devant la centaine de personnes présente. Les élus jouent avec nos vies tranquillement, comme avec des balles de ping-pong. » Il a accusé les élus mahorais d’être corrompus, passage particulièrement applaudi par la foule. Le principal objectif du mouvement selon Momed Maoulida est de faire en sorte que « la rentrée scolaire se fasse en toute sécurité » et ils n’hésiteront pas à reprendre le mouvement social s’ils l’estiment nécessaire. Et si la population est prête à les suivre.
La manifestation a été le théâtre de quelques tensions, tout d’abord devant le CHM où un individu aurait insulté les manifestants de « chiens ». Un petit nombre de manifestants a voulu rentrer dans l’hôpital suite à cela mais ils ont été rapidement calmés par les leaders du mouvement, Momed Maoulida en tête.
Scénario similaire au sein du Conseil départemental. Les manifestants ont pénétré dans le hall et ont ensuite voulu accéder à la cour principale du conseil. Les esprits se sont échauffés pendant quelques minutes entre certains manifestants et le service de sécurité du conseil départemental.
La manifestation s’est ensuite redirigée vers la place de la République où des leaders du mouvement ont pris la parole. Juste avant, nouveau moment de tension quand les manifestants sont allés en nombre déloger les vendeurs à la sauvette devant le marché couvert. Un vendeur et un manifestant en sont venus brièvement aux mains.
Anli Rigotard, responsable CFDT, a été particulièrement virulent contre le gouvernement et les élus mahorais. « Nous sommes encore dans une colonie, a-t-il déclaré devant la centaine de personnes présente. Les élus jouent avec nos vies tranquillement, comme avec des balles de ping-pong. » Il a accusé les élus mahorais d’être corrompus, passage particulièrement applaudi par la foule. Le principal objectif du mouvement selon Momed Maoulida est de faire en sorte que « la rentrée scolaire se fasse en toute sécurité » et ils n’hésiteront pas à reprendre le mouvement social s’ils l’estiment nécessaire. Et si la population est prête à les suivre.