C’est une situation est inacceptable, estime Mansour Kamardine pour qui je cite l’institution judiciaire ne peut être le lieu d’où certains organisent la fabrique des clandestins à Mayotte et la couveuse des bandes barbares qui terrorisent la population !
Alors que la lutte contre l’immigration clandestine est une priorité du gouvernement à Mayotte, elle fait même partie des 3 axes de la circulaire de politique pénale territorialisée signée par le ministre de la justice lors de sa visite sur l’île le 11 mars dernier, il note que certains acteurs au sein de l’institution judiciaire, pour des raisons philosophiques n’appliqueraient pas les règles de droit concernant les immigrés clandestins, arrêtés par la police aux frontières qui fait un énorme travail.
Le député demande donc au garde des sceaux l’envoi en urgence à Mayotte d’une inspection de l’institution judiciaire sur l’application du droit concernant la lutte contre l’immigration illégale et les délégations de l’autorité parentale.
Car en plus de la remise en liberté des immigrés clandestins, Mansour Kamardine relève également que les décisions relatives à la délégation de l’autorité parentale seraient prises sans respecter les droits des jeunes mineurs, ce qui constituerait un danger pour ces derniers et pour l’ordre public, allusion aux mineurs isolés et à la délinquance juvénile, principale source d’insécurité dans l’île.