On s’est retrouvé avec une ou deux escales par mois, alors que nous en avions toutes les semaines
le secrétaire du syndicat des transitaires déplore la baisse de fréquentation du port de Longoni depuis le début de la crise Covid il y a 18 mois : « Cela coûte cher aux importateurs car le port est engorgé de containers, ce qui entraine des frais de redevances payés au concessionnaire du port ». Selon lui « cette situation ne pourra pas se régler d’un claquement de doigt. Nous en avons encore jusqu’à la fin du premier trimestre 2022, voire le deuxième trimestre ».
Certains avancent que Mayotte pourrait plutôt commercer avec les pays de la région. Cette solution est irréaliste pour Marc Antoine Moles :
Nous le voyons bien avec les marchandises achetées à Dubaï. 80% n’est pas conforme et fini par la poubelle lors des contrôles douaniers. Nous avons voulu être un département français, nous devons respecter les normes européennes.
Il conclut en prédisant « des manques dans les rayons et des augmentations de prix ».