Marine Le Pen en visite à Mayotte

Marine Le Pen est arrivée, mardi 26 mars 2019, à Mayotte, dans le cadre des prochaines élections européennes. 

Elle a été accueillie à l'aéroport de Pamandzi par une quarantaine de sympathisants du Rassemblement National parmi lesquels des membres du bureau de son parti à Mayotte. Plusieurs d'entre eux se sont livrés aux séances de photos y compris des selfies avec une Marine Le Pen toute souriante.

Dans ses premières déclarations en foulant le sol mahorais, Marine Le Pen a souligné qu'elle est venue pour expliquer encore une fois les enjeux des élections européennes.

" Ce qui se passe en Europe a des conséquences directement dans nos villes, nos villages. Il faut s'y intéresser. Je suis venue pour mobiliser et pour dire qu'il ne faut pas se détourner des urnes, il faut aller voter", a-t-elle martelé devant la presse locale et nationale.

Marine Le Pen a ajouté qu'il faut se poser les bonnes questions sur l'argent qui part à l'Union Européenne :
" Est-ce qu'on va en profiter, est-ce qu'il va revenir ou pas ? c'est un sujet essentiel surtout à Mayotte où il manque cruellement les infrastructures et où cet argent que nous versons à l' Union Européenne devrait pouvoir financer des projets qui permettent le développement du département " a précisé
la patronne du Rassemblement National.

Marine Le PEN inscrit également son séjour actuel à Mayotte dans l' optique de se rendre personnellement compte des changements ou progrès accomplis dans l' île deux ans après son précédent voyage lors des élections présidentielles. 

" Il y a des sujets multiples qui nécessitent de venir sur place deux ans après pour voir et vérifier comment évolue la situation au niveau des problèmes fonciers, des problèmes de l' accès des Mahorais à leurs services publics de santé, de l' enseignement et tous les autres ", a-t-elle souligné.

S'agissant de l'immigration clandestine et de la lutte contre l'insécurité, Marine Le Pen a déclaré que " les moyens qui seraient nécessaires objectivement ne sont pas spectaculaires par rapport au budget de La France. Je ne sais pas ce qui bloque, on ne connaît pas les tenants et les aboutissants, peut-être les relations avec Les Comores, il y a peut-être ça derrière cette inaction, cette incapacité de l' Etat à prendre la mesure de la gravité de la situation et de toutes les conséquences de cette situation sur l'économie, les emplois, etc."

Marine LE PEN indexe le manque de volonté politique des dirigeants au pouvoir en France notamment en ce qui concerne le déploiement  de FONTEX.
" J'ai le sentiment qu'il n' y a pas de volonté politique de renvoyer les clandestins aux Comores dont ils sont quand même pour leur quasi - unanimité originaires " a-t-elle conclu.

EMMANUEL TUSEVO - DIASAMVU.