Enthousiasme mesuré après le premier bilan du programme de développement "Mayotte 2025" au ministère de l'Outre-mer. Ibrahim ABOUBACAR député socialiste de Mayotte dit attendre les réalisations concrètes.
George Pau-Langevin, la ministre des Outre-mer a présenté ce samedi le premier bilan annuel du plan de développement « Mayotte 2025 ». Un travail de longue haleine réalisé en concertation avec les parlementaires et élus locaux mahorais. Un programme décénal de développement de Mayotte pour les 10 prochaines années. Un premier bilan d’étape qui intervient en pleine crise des « expulsions illégales » sur l’île.
Le 25 avril dernier,la ministre avait promis aux délégués de l’intersyndicale à l’origine de la grève générale d'accélérer le calendrier du plan "Mayotte 2025".
Une seule des grandes revendications avait fait l'objet d'engement ferme; c'est l’application du droit commun du travail à Mayotte dès le 1er janvier 2018.
Les autres promesses étaient de faire des efforts particuliers sur l’attractivité et l’indexation pour attirer des fonctionnaires sur le département.
Enfin, en ce qui concerne l'égalité des prestations sociales et les retraites, un rapport est attendu pour les mois à venir.
Mais à la sortie de la réunion de samedi dernier, l'anthousiasme était mesurée:
Pour la ministre George Pau-Langevin les mesures prévues sont en train d’être mises en œuvre. Comme par exemple la construction de l’internat ou l’application complète du code du travail à partir de 2018.
De son côté, le député socialiste Ibrahim ABOUNACAR est un peu plus prudent et a déclaré aux journalistes qu’il attend de voir "la réalisation d’actions concrètes visibles sur le terrain par les Mahorais."
En effet, Mayotte 2025 est programme de développement à moyen et long terme. Et les besoins du dernier né des départements français sont nombreux, variés et surtouts urgents.
Une situation que la ministre dit être sensible, mais George Pau-Langevin doit faire avec un budget limité.
Le 25 avril dernier,la ministre avait promis aux délégués de l’intersyndicale à l’origine de la grève générale d'accélérer le calendrier du plan "Mayotte 2025".
Une seule des grandes revendications avait fait l'objet d'engement ferme; c'est l’application du droit commun du travail à Mayotte dès le 1er janvier 2018.
Les autres promesses étaient de faire des efforts particuliers sur l’attractivité et l’indexation pour attirer des fonctionnaires sur le département.
Enfin, en ce qui concerne l'égalité des prestations sociales et les retraites, un rapport est attendu pour les mois à venir.
Mais à la sortie de la réunion de samedi dernier, l'anthousiasme était mesurée:
Pour la ministre George Pau-Langevin les mesures prévues sont en train d’être mises en œuvre. Comme par exemple la construction de l’internat ou l’application complète du code du travail à partir de 2018.
De son côté, le député socialiste Ibrahim ABOUNACAR est un peu plus prudent et a déclaré aux journalistes qu’il attend de voir "la réalisation d’actions concrètes visibles sur le terrain par les Mahorais."
En effet, Mayotte 2025 est programme de développement à moyen et long terme. Et les besoins du dernier né des départements français sont nombreux, variés et surtouts urgents.
Une situation que la ministre dit être sensible, mais George Pau-Langevin doit faire avec un budget limité.