Cette rencontre bilatérale entre la France et l’Union des Comores a tenu toutes ses promesses. Amicale et discrète.
Le seul enjeu était la présence des grands élus mahorais autour de la table. La déclaration du sénateur Assane Abdallah résume à elle seule la satisfaction de la délégation française :
« nous avons été accueillis comme des autorités françaises avec les honneurs dus… »
Du côté comorien, c’est le chef de la délégation qui a déployé toute sa science pour résumer la situation en parlant de la construction de l’Indo-Océanie en général et le développement de l’Archipel des Comores, en particulier. Deux notions valises dans lesquelles chacun y met ce qu’il veut.
Car derrière les accolades et les grands sourires, chaque camp reste sur ses positions avec des lignes rouges à ne pas franchir :
-Les mahorais exigent la reconnaissance par l’Etat comorien de leur nationalité française ;
-La volonté de l’Etat comorien d’étendre sa souveraineté jusqu’à Mayotte est toujours d’actualité.
Et cette divergence de vues, Mahmoud Soilihi alias Lamartine le chef de la délégation comorienne en est conscient puisqu’il avait participé à la réunion du Groupe de Très Haut Niveau France-Mayotte qui s’était tenue à Mayotte en septembre 2008.
Ce jour-là Ahmed Attoumani Douchina, alors président du conseil général de Mayotte avait rappelé un préalable qui n’a pas changé : la reconnaissance par Moroni de l’appartenance de Mayotte à la France.
« Nous voudrions vous dire que nous tendons notre main mais à une condition ; que le choix de 1975 soit respecté. »
L’autre élément qui explique le succès de la réunion de Moroni est la mise entre parenthèses de la feuille de route signée entre la France et l’Union des Comores. La population mahoraise a massivement montré son hostilité en manifestant dans les rues de Mamoudzou. Un point particulier avait provoqué ces troubles : la fin du visa entre Mayotte et l’Union des Comores.
« nous avons été accueillis comme des autorités françaises avec les honneurs dus… »
Du côté comorien, c’est le chef de la délégation qui a déployé toute sa science pour résumer la situation en parlant de la construction de l’Indo-Océanie en général et le développement de l’Archipel des Comores, en particulier. Deux notions valises dans lesquelles chacun y met ce qu’il veut.
Car derrière les accolades et les grands sourires, chaque camp reste sur ses positions avec des lignes rouges à ne pas franchir :
-Les mahorais exigent la reconnaissance par l’Etat comorien de leur nationalité française ;
-La volonté de l’Etat comorien d’étendre sa souveraineté jusqu’à Mayotte est toujours d’actualité.
Et cette divergence de vues, Mahmoud Soilihi alias Lamartine le chef de la délégation comorienne en est conscient puisqu’il avait participé à la réunion du Groupe de Très Haut Niveau France-Mayotte qui s’était tenue à Mayotte en septembre 2008.
Ce jour-là Ahmed Attoumani Douchina, alors président du conseil général de Mayotte avait rappelé un préalable qui n’a pas changé : la reconnaissance par Moroni de l’appartenance de Mayotte à la France.
« Nous voudrions vous dire que nous tendons notre main mais à une condition ; que le choix de 1975 soit respecté. »
L’autre élément qui explique le succès de la réunion de Moroni est la mise entre parenthèses de la feuille de route signée entre la France et l’Union des Comores. La population mahoraise a massivement montré son hostilité en manifestant dans les rues de Mamoudzou. Un point particulier avait provoqué ces troubles : la fin du visa entre Mayotte et l’Union des Comores.