La question a été posée par le président de la République dans son discours d’ouverture des assises des Outre-mer en Guyane.
Le président Emmanuel Macron remet en cause le statut de département pour des territoires d’outre- mer dont Mayotte.
Sans remettre en cause l’appartenance de Mayotte à la France, « Mayotte est un territoire français de plein droit », le président de la République veut faire de Mayotte une collectivité unique de la République française mais avec des adaptations dans l’application du droit commun.
C’est une démarche qui divisera les mahorais parce que la départementalisation a été l’objectif suprême de la génération de ceux qui ont œuvré pour la séparation de Mayotte avec les 3 autres îles de l’archipel des Comores Anjouan, Mohéli, Grande Comores. Elle est un marqueur de la réussite du mouvement pour le maintien de Mayotte dans la République française.
Revenir sur ce changement de statut ne sera pas facile.
Il est vrai que les attentes des Mahorais des fruits de la départementalisation sont déçues. Le fossé entre l’île qui est devenue le 101ème département français en aout 2011 et les autres DOM est trop grand. Aucun plan de rattrapage n’a été mis en œuvre.
La population , quant à elle , se plaint de la marche forcée vers l’application des exigences, des devoirs du droit commun et de son corollaire de codes régissant tous les secteurs de la vie du département.
Le droit foncier et la fiscalité locale sont jugés confiscatoires. Les équilibres sociaux, le rôle des cadis, la place de la religion et de la coutume sont remis en cause.
Mais de là, à croire qu’un retour en arrière sera accepté, il y a tout un monde à convaincre. Car, le président Macron l’a bien fait remarquer dans son discours d’ouverture des assises des outre-mer, la volonté de départementalisation des mahorais était surtout la recherche d’une garantie de s’ancrer dans la France et de se séparer avec les autres îles de l’archipel des Comores.
Ce statut est considéré comme un verrou qui ne doit surtout pas sauter. La batterie des mesures annoncées pour ramener la sécurité et surtout contenir l’immigration clandestine comorienne est un début de réponse aux questions qui vont être soulevées dans les jours à venir.
Légalement, le chef de l’Etat ne peut décréter, à lui tout seul, un changement de statut pour un territoire français, même d’outre-mer. Mais Emmanuel Macron vient de dévoiler ses intentions pour les outre-mer en général et pour Mayotte et la Guyane en particulier. Les élus de l’île au lagon devraient déjà se mettre au travail et réfléchir à ce nouveau deal proposé par l’exécutif pour que la population ne vienne pas déclarer ou dire demain encore qu’elle n’a pas été avertie, qu’elle a été mise devant le fait accompli.
Sans remettre en cause l’appartenance de Mayotte à la France, « Mayotte est un territoire français de plein droit », le président de la République veut faire de Mayotte une collectivité unique de la République française mais avec des adaptations dans l’application du droit commun.
C’est une démarche qui divisera les mahorais parce que la départementalisation a été l’objectif suprême de la génération de ceux qui ont œuvré pour la séparation de Mayotte avec les 3 autres îles de l’archipel des Comores Anjouan, Mohéli, Grande Comores. Elle est un marqueur de la réussite du mouvement pour le maintien de Mayotte dans la République française.
Revenir sur ce changement de statut ne sera pas facile.
Il est vrai que les attentes des Mahorais des fruits de la départementalisation sont déçues. Le fossé entre l’île qui est devenue le 101ème département français en aout 2011 et les autres DOM est trop grand. Aucun plan de rattrapage n’a été mis en œuvre.
La population , quant à elle , se plaint de la marche forcée vers l’application des exigences, des devoirs du droit commun et de son corollaire de codes régissant tous les secteurs de la vie du département.
Le droit foncier et la fiscalité locale sont jugés confiscatoires. Les équilibres sociaux, le rôle des cadis, la place de la religion et de la coutume sont remis en cause.
Mais de là, à croire qu’un retour en arrière sera accepté, il y a tout un monde à convaincre. Car, le président Macron l’a bien fait remarquer dans son discours d’ouverture des assises des outre-mer, la volonté de départementalisation des mahorais était surtout la recherche d’une garantie de s’ancrer dans la France et de se séparer avec les autres îles de l’archipel des Comores.
Ce statut est considéré comme un verrou qui ne doit surtout pas sauter. La batterie des mesures annoncées pour ramener la sécurité et surtout contenir l’immigration clandestine comorienne est un début de réponse aux questions qui vont être soulevées dans les jours à venir.
Légalement, le chef de l’Etat ne peut décréter, à lui tout seul, un changement de statut pour un territoire français, même d’outre-mer. Mais Emmanuel Macron vient de dévoiler ses intentions pour les outre-mer en général et pour Mayotte et la Guyane en particulier. Les élus de l’île au lagon devraient déjà se mettre au travail et réfléchir à ce nouveau deal proposé par l’exécutif pour que la population ne vienne pas déclarer ou dire demain encore qu’elle n’a pas été avertie, qu’elle a été mise devant le fait accompli.