La présidente du Front national est restée deux jours à Mayotte la semaine dernière et une partie de la société se pose une question troublante :
« me suis-je seulement laissée emballer ou bien j’en suis vraiment un ? »
« me suis-je seulement laissée emballer ou bien j’en suis vraiment un ? »
Des femmes et des hommes de Mayotte sont allés accueillir une candidate à l’élection présidentielle de l’année prochaine en France, (un point c'est out?). Ils lui ont mis un collier de fleurs au coup et ont déposé à ses pieds leurs illusions perdues, ou les promesses d’autres candidats à d’autres élections nationales.
Des mahoraises et des mahorais sont allés demander des comptes à Marine Le Pen, femme politique française. Car, il est important de rappeler qu’un homme politique venu de Paris n’a pas de couleur politique pour les autochtones de Mayotte. Qu’il soit de gauche, de Droite, du Centre ou des extrêmes, cela n’a pas d’importance pour les indigènes.
Et, cela, madame Le Pen a fini par le comprendre et a donc passé une grande partie de son temps à expliquer qu’elle ne fait pas partie de ces gens-là : ceux qui viennent faire des promesses en période électorale et qui les oublient une fois le Canal de Mozambique franchi.
Elle a aussi fustigé ceux qui se comportent en colon en pays conquis et traitent les mahorais en peuple soumis.
« Enfin un politique parisien qui fait le bon constat sur la situation à Mayotte et qui promet d’y remédier en éradiquant l'immigration clandestine et son principale corolaire ; l’insécurité. Et enfin seulement, le développement du département sera possible ». Simple, simpliste même ; démagogique, irréaliste ! Oui, sans doute, mais alors, pourquoi des milliers de mahorais semblent avoir adhéré ?
C’est une aberration, c’est une honte que les mahorais aient réservé un par accueil à une telle femme. Mais combien de femmes, combien d’hommes politiques nationaux ou locaux l'ont contredit ouvertement.
Et si les mahorais été devenus des racistes bornés et intolérants ?
La pauvreté, la vie chère, les limites des services de l’Etat et l’insécurité ont-elles fini par avoir raison de la tolérance et du sens de l’accueil de ce peuple paisible ?
Marine Le Pen en serait, elle-même, étonnée. Au moins à la Réunion, il y a eu quelques contestations à son arrivée avant de se bousculer pour assister à la fête organisée en son honneur.
Qui sont donc ces 30 à 33% de français qui sont prêts à envoyer la candidate de l’extrême droite au deuxième tour de la présidentielle de l’année prochaine en France ?
Ce ne sont, bien sûr pas les indigènes de Mayotte. Mais il paraît qu’il ne fallait pas céder à la tentation de crier sa peur et sa colère de cette manière-là. Il fallait continuer à se taire et à serrer les dents en attendant qu’un jour Mayotte ait droit à la même considération que les autres territoires français, en attendant l’égalité réelle.
Et si les mahorais s’étaient tout simplement comportés comme des clients déçus parce que la marchandise ne correspond pas à ce qu’a vanté la publicité ; plutôt que comme des admirateurs de la marchande (de sable)?
Des mahoraises et des mahorais sont allés demander des comptes à Marine Le Pen, femme politique française. Car, il est important de rappeler qu’un homme politique venu de Paris n’a pas de couleur politique pour les autochtones de Mayotte. Qu’il soit de gauche, de Droite, du Centre ou des extrêmes, cela n’a pas d’importance pour les indigènes.
Et, cela, madame Le Pen a fini par le comprendre et a donc passé une grande partie de son temps à expliquer qu’elle ne fait pas partie de ces gens-là : ceux qui viennent faire des promesses en période électorale et qui les oublient une fois le Canal de Mozambique franchi.
Elle a aussi fustigé ceux qui se comportent en colon en pays conquis et traitent les mahorais en peuple soumis.
« Enfin un politique parisien qui fait le bon constat sur la situation à Mayotte et qui promet d’y remédier en éradiquant l'immigration clandestine et son principale corolaire ; l’insécurité. Et enfin seulement, le développement du département sera possible ». Simple, simpliste même ; démagogique, irréaliste ! Oui, sans doute, mais alors, pourquoi des milliers de mahorais semblent avoir adhéré ?
C’est une aberration, c’est une honte que les mahorais aient réservé un par accueil à une telle femme. Mais combien de femmes, combien d’hommes politiques nationaux ou locaux l'ont contredit ouvertement.
Et si les mahorais été devenus des racistes bornés et intolérants ?
La pauvreté, la vie chère, les limites des services de l’Etat et l’insécurité ont-elles fini par avoir raison de la tolérance et du sens de l’accueil de ce peuple paisible ?
Marine Le Pen en serait, elle-même, étonnée. Au moins à la Réunion, il y a eu quelques contestations à son arrivée avant de se bousculer pour assister à la fête organisée en son honneur.
Qui sont donc ces 30 à 33% de français qui sont prêts à envoyer la candidate de l’extrême droite au deuxième tour de la présidentielle de l’année prochaine en France ?
Ce ne sont, bien sûr pas les indigènes de Mayotte. Mais il paraît qu’il ne fallait pas céder à la tentation de crier sa peur et sa colère de cette manière-là. Il fallait continuer à se taire et à serrer les dents en attendant qu’un jour Mayotte ait droit à la même considération que les autres territoires français, en attendant l’égalité réelle.
Et si les mahorais s’étaient tout simplement comportés comme des clients déçus parce que la marchandise ne correspond pas à ce qu’a vanté la publicité ; plutôt que comme des admirateurs de la marchande (de sable)?