La recomposition du paysage politique provoquée par l'avènement du « macronisme » touche aussi Mayotte.
Le Mouvement pour le Développement de Mayotte, M D M, est en pleine ébullition. Son président Aynoudine Ahamada est sommé de remettre de l'ordre dans les rangs sous peine de voir le parti exploser. Le MDM est à la recherche d'un nouveau souffle. L'élection d'un sénateur sorti de ses rangs n'a pas suffi à éteindre un feu qui couve depuis la débâcle aux élections municipales, puis aux dernières élections départementales. Certains n'hésitent pas à dire que ce n'est pas le bon candidat qui a gagné, parlant de Hassani Abdallah.
L'affaire de la feuille de route signée entre la France te et l’Union des Comores aurait dû être l'occasion d'un rebond. Le MDM se présente comme étant le parti des héritiers des combattants pour Mayotte française. Mais les leaders ont donné l’impression d’être plutôt occupés à régler des comptes internes
Du côté de la fédération socialiste, l'année 2017 aura été celle de toutes les poisses :
Ibrahim Aboubacar, éliminé dès le premier tour, a perdu son siège de député ; éliminé dès le premier tour. Thani Mohamed Soilihi, sénateur sortant, s'est fait réélire mais sous l'étiquette de la majorité présidentielle La République En Marche.
La victoire de Ramlati ALI est en sursis .Elle attend la décision du Conseil Constitutionnel qui a été saisie par son adversaire LR Chakrina.
Pour les « Les Républicains » L R , malgré des querelles intestines, ils ont pu reconquérir un siège de député avec le retour de Mansour Kamardine et ils sont en attente de la décision du conseil d'Etat suite à la plainte contre l'élection de Ramlati ALI dans la première circonscription.
L’unanimité autour de l’affaire de la feuille de route signée entre la France et l’Union des Comores en l’ absence des élus mahorais a permis une union sacrée des parlementaires avec le président du conseil départemental et celui de l’association des maires.
Une seule cause permettait jusque-là un tel consensus : la départementalisation. Et pourtant, la population a toujours appelé de ses vœux que les responsables de Mayotte se réunissent et parlent d’une même voix.
Jamais Mayotte n’avait connu autant de divisions de sa classe politique. Aucune figure politique, aucun parti n’arrive à se détacher et à s’imposer.
Thani Mohamed Soilihi aurait pu être le grand leader politique attendu depuis les départs des Younoussa Bamana, Marcel Henry et Zéna M’déré, mais les mahorais sont méfiants face au nouveau président de la République après son discours à Labattoir alors qu’il était encore en campagne, et plus récemment, après la signature de la feuille de route entre Paris et Moroni sur concernant la circulation des hommes et des biens sans une la participation des élus de l’île aux parfums.
Mansour Kamardine, président de la fédération locale Les Républicains LR, avait pris au départ une position saluée par la rue mahoraise. Il a appelé les Mahorais à réagir mais n’a pas osé prendre la tête du mouvement de protestation déclenché par la feuille de route France – Comores.
Et c’est donc la rue qui a la main et qui veille.
Comme aucune élection n’est prévue très prochainement, à moins qu’il y ait reprise d’élection législative dans la première circonscription, ce qui est loin d’être décidé, cette situation risque de perdurer.
L'affaire de la feuille de route signée entre la France te et l’Union des Comores aurait dû être l'occasion d'un rebond. Le MDM se présente comme étant le parti des héritiers des combattants pour Mayotte française. Mais les leaders ont donné l’impression d’être plutôt occupés à régler des comptes internes
Du côté de la fédération socialiste, l'année 2017 aura été celle de toutes les poisses :
Ibrahim Aboubacar, éliminé dès le premier tour, a perdu son siège de député ; éliminé dès le premier tour. Thani Mohamed Soilihi, sénateur sortant, s'est fait réélire mais sous l'étiquette de la majorité présidentielle La République En Marche.
La victoire de Ramlati ALI est en sursis .Elle attend la décision du Conseil Constitutionnel qui a été saisie par son adversaire LR Chakrina.
Pour les « Les Républicains » L R , malgré des querelles intestines, ils ont pu reconquérir un siège de député avec le retour de Mansour Kamardine et ils sont en attente de la décision du conseil d'Etat suite à la plainte contre l'élection de Ramlati ALI dans la première circonscription.
L’unanimité autour de l’affaire de la feuille de route signée entre la France et l’Union des Comores en l’ absence des élus mahorais a permis une union sacrée des parlementaires avec le président du conseil départemental et celui de l’association des maires.
Une seule cause permettait jusque-là un tel consensus : la départementalisation. Et pourtant, la population a toujours appelé de ses vœux que les responsables de Mayotte se réunissent et parlent d’une même voix.
Jamais Mayotte n’avait connu autant de divisions de sa classe politique. Aucune figure politique, aucun parti n’arrive à se détacher et à s’imposer.
Thani Mohamed Soilihi aurait pu être le grand leader politique attendu depuis les départs des Younoussa Bamana, Marcel Henry et Zéna M’déré, mais les mahorais sont méfiants face au nouveau président de la République après son discours à Labattoir alors qu’il était encore en campagne, et plus récemment, après la signature de la feuille de route entre Paris et Moroni sur concernant la circulation des hommes et des biens sans une la participation des élus de l’île aux parfums.
Mansour Kamardine, président de la fédération locale Les Républicains LR, avait pris au départ une position saluée par la rue mahoraise. Il a appelé les Mahorais à réagir mais n’a pas osé prendre la tête du mouvement de protestation déclenché par la feuille de route France – Comores.
Et c’est donc la rue qui a la main et qui veille.
Comme aucune élection n’est prévue très prochainement, à moins qu’il y ait reprise d’élection législative dans la première circonscription, ce qui est loin d’être décidé, cette situation risque de perdurer.