Les caractéristiques d’un pays sous-développé s’accumulent les uns sur les autres sur le département de Mayotte.
La tuberculose vient d’être diagnostiquée à Mayotte. L’ARS a fait savoir qu’une cinquantaines de cas de lèpre avait été décelé l’année dernière. Il y a quelques années c’était le choléra, la gale, bref, des infections et des maladies que l’on croyait éradiquées. Enfin, toute une gamme de fièvres tropicales dont le paludisme frappe régulièrement le 101ème département français.
Il y un problème de santé public sur cette île. Mayotte, un désert médical, oui, mais aussi un nid de maladies que l’on ne rencontre que dans les pays dits, pauvres. Des Etats qui n’ont ni les moyens ni de se soigner ni de faire de la prévention. L’humour noir de médecins sans frontières peut s’adresser aussi aux habitants de Mayotte : "Vous souffrez d'insuffisance grave de solvabilité. Désolé, vous êtes trop pauvres pour être soignés".
Les files d’attente devant les dispensaires et l’hôpital de Mamoudzou témoignent de cet état de fait.
Evidement que les échanges légaux ou pas avec les autres îles de la région sont des facteurs à tenir en compte, mais aucun pays ne refuse des étrangers au motif qu’ils sont potentiellement porteurs de maladies. Il y a longtemps que des populations entières ne sont pas mises en quarantaine pour cause d’épidémie.
Le problème est de constater que la France accepte d’avoir en son sein un département où les soignants se battent encore contre la lépre et la tuberculose.
Si on y ajoute le taux de chômage très élevé, notamment chez les jeunes ; les problèmes de l’éducation et le développement de la violence, l’on est en droit de se poser la question de la place de Mayotte dans la République.
Et dans les statistiques internationales, les habitants de cette île sont comptabilisés dans les moyennes françaises.
Nous sommes une puissance économique, un pays développé avec un système de protection sociale et sanitaire que l’humanité entière nous envie.
J’allais ajouter clientélisme et corruption dans la liste des maux qui minent Mayotte, mais l’actualité nationale et internationale fait comprendre que ces deux fléaux font partie du corollaire de la mondialisation.
Et pour avoir écouté et cherché dans tous les programmes des candidats à la présidentielle de mars prochain, je sais que la solution ne viendra pas d'eux. Aucun n’a prévu de plan spécial pour Mayotte, ce fameux plan de rattrapage.
Chez certains, les propositions pour l’outre-mer relèvent de la minute nécessaire de monsieur Cyclopède; amusantes mais surréalistes...
A moins que nous ne nous satisfassons de cette déclaration d’une candidate pour sortir Mayotte de la crise : « Il faut faire une place à l’outremer au cœur de notre République ».
Il y un problème de santé public sur cette île. Mayotte, un désert médical, oui, mais aussi un nid de maladies que l’on ne rencontre que dans les pays dits, pauvres. Des Etats qui n’ont ni les moyens ni de se soigner ni de faire de la prévention. L’humour noir de médecins sans frontières peut s’adresser aussi aux habitants de Mayotte : "Vous souffrez d'insuffisance grave de solvabilité. Désolé, vous êtes trop pauvres pour être soignés".
Les files d’attente devant les dispensaires et l’hôpital de Mamoudzou témoignent de cet état de fait.
Evidement que les échanges légaux ou pas avec les autres îles de la région sont des facteurs à tenir en compte, mais aucun pays ne refuse des étrangers au motif qu’ils sont potentiellement porteurs de maladies. Il y a longtemps que des populations entières ne sont pas mises en quarantaine pour cause d’épidémie.
Le problème est de constater que la France accepte d’avoir en son sein un département où les soignants se battent encore contre la lépre et la tuberculose.
Si on y ajoute le taux de chômage très élevé, notamment chez les jeunes ; les problèmes de l’éducation et le développement de la violence, l’on est en droit de se poser la question de la place de Mayotte dans la République.
Et dans les statistiques internationales, les habitants de cette île sont comptabilisés dans les moyennes françaises.
Nous sommes une puissance économique, un pays développé avec un système de protection sociale et sanitaire que l’humanité entière nous envie.
J’allais ajouter clientélisme et corruption dans la liste des maux qui minent Mayotte, mais l’actualité nationale et internationale fait comprendre que ces deux fléaux font partie du corollaire de la mondialisation.
Et pour avoir écouté et cherché dans tous les programmes des candidats à la présidentielle de mars prochain, je sais que la solution ne viendra pas d'eux. Aucun n’a prévu de plan spécial pour Mayotte, ce fameux plan de rattrapage.
Chez certains, les propositions pour l’outre-mer relèvent de la minute nécessaire de monsieur Cyclopède; amusantes mais surréalistes...
A moins que nous ne nous satisfassons de cette déclaration d’une candidate pour sortir Mayotte de la crise : « Il faut faire une place à l’outremer au cœur de notre République ».