Les organisateurs de la grande marche de ce mardi se disent satisfaits. Les manifestants étaient venus nombreux, plus de 5 000 selon eux.
Les leaders de la mobilisation ont dit leur satisfaction après la grande marche dans les rues de Kawéni. Les manifestants étaient venus en masse. Le service d’ordre a dû déployer beaucoup d’effort pour contenir la foule.
La première difficulté est apparue dès le début de la marche. Un cordon de gendarmes s’est dressé devant eux alors qu’ils prenaient la route de Kawéni, la plus grande zone d'activité économique de Mayotte. Le face à face a duré de longues minutes. Ce sont les élus de Mayotte avec, pour certains, leurs écharpes tricolores, qui se sont présentés devant les forces de l’ordre.
La tension était alors à son comble. Incompréhension chez les manifestants qui ne comprenaient pourquoi ils ne pouvaient pas se rendre à Kawéni.
Le mur de gendarmes a fini par reculer et laisser passer les marcheurs contre l'insécurité à Mayotte. Plus rien n'a entravé leur progression jusqu’aux portes du tribunal de Mamoudzou. Un réunion est improvisée. Des manifestants ont été entendus vendredi dernier. Ils sont présumés avoir participé à des affrontements contre les forces de l’ordre vendredi dernier. L’affaire est en cours de traitement.
Du côté de la base, il persistait un sentiment d’inachevé. Les leaders auraient été trop conciliants. D’ailleurs une partie est allée manifester devant « le bureau des étrangers » de la préfecture de Mayotte. L’endroit le mieux gardé du département depuis le début de la mobilisation contre les violences.
Il n'y avait pas que des maires et des conseillers départementaux. Le sénateur Assani Abdallah et le député Mansour Kamardine ont participé à la marche. Jean Hugues Ratenon, un parlementaire de la Réunion y était lui aussi. Une délégation des manifestants a rencontré les élus en fin de journée au conseil départemental. Une motion de censure commune est en cours de rédaction et sera adressée au gouvernement.
Le mouvement ne s'arrête pas pour autant. Au contraire, elle se durcit, selon un des leaders de la mobilisation. Mais, comme personne ne sait sous quelle forme.
La première difficulté est apparue dès le début de la marche. Un cordon de gendarmes s’est dressé devant eux alors qu’ils prenaient la route de Kawéni, la plus grande zone d'activité économique de Mayotte. Le face à face a duré de longues minutes. Ce sont les élus de Mayotte avec, pour certains, leurs écharpes tricolores, qui se sont présentés devant les forces de l’ordre.
La tension était alors à son comble. Incompréhension chez les manifestants qui ne comprenaient pourquoi ils ne pouvaient pas se rendre à Kawéni.
Le mur de gendarmes a fini par reculer et laisser passer les marcheurs contre l'insécurité à Mayotte. Plus rien n'a entravé leur progression jusqu’aux portes du tribunal de Mamoudzou. Un réunion est improvisée. Des manifestants ont été entendus vendredi dernier. Ils sont présumés avoir participé à des affrontements contre les forces de l’ordre vendredi dernier. L’affaire est en cours de traitement.
Du côté de la base, il persistait un sentiment d’inachevé. Les leaders auraient été trop conciliants. D’ailleurs une partie est allée manifester devant « le bureau des étrangers » de la préfecture de Mayotte. L’endroit le mieux gardé du département depuis le début de la mobilisation contre les violences.
Il n'y avait pas que des maires et des conseillers départementaux. Le sénateur Assani Abdallah et le député Mansour Kamardine ont participé à la marche. Jean Hugues Ratenon, un parlementaire de la Réunion y était lui aussi. Une délégation des manifestants a rencontré les élus en fin de journée au conseil départemental. Une motion de censure commune est en cours de rédaction et sera adressée au gouvernement.
Le mouvement ne s'arrête pas pour autant. Au contraire, elle se durcit, selon un des leaders de la mobilisation. Mais, comme personne ne sait sous quelle forme.