La ministre de l’Outre-mer, en service commandé, dans les Îles Éparses (Océan indien).

La présence de George Pau Langevin dans l’océan indien est surtout un signe fort envoyé en direction de Madagascar,  pour réaffirmer la souveraineté française sur les Îles Éparses.
Depuis le mois dernier, ce contentieux qui remonte en fait à l’indépendance de la grande île est remis sur la table par les Malgaches qui (re)proposent une cogestion sur Bassas da India, Europa, Glorieuses, Juan de Nova et Tromelin.


Ces îles ont été rattachées administrativement à Madagascar lorsque le pays est devenu colonie française en 1896. A la veille de l'indépendance (juin 1960), elles sont rattachées au ministère des DOM-TOM. Enfin, en  1960 elles passent sous la responsabilité du préfet de la Réunion.
Mais, la souveraineté française est contestée par Madagascar depuis 1973 et par la République de Maurice sur l'île de Tromelin.
La France y assure une présence militaire, devenue permanente depuis les années 80.

Les îles éparses, sont, depuis la loi du 21 février 2007 le cinquième district des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).
Avec une surface de 43,2 km2, elles représentent une zone économique exclusive (ZEE) de 640.100 km2 (plus de 6% de la totalité des ZEE françaises.)
Les velléités des Malgaches sont relancées à un moment où la France multiplie les recherches de pétrole et de gaz autour de ces atolls.
Des prospections scientifiques, dont certaines sont toujours en cours tendent à confirmer l’existence d’un véritable trésor hydrocarbure : 6 à 12 milliards de barils de pétrole et 3 à 5 milliards de mètres cubes de gaz. Des recherches qui confirment aussi la présence de ressources minérales marines profondes : nodules polymétalliques, encroûtements et sulfures hydrothermaux.