Pour ceux qui reprochent à Salim Nahouda d’avoir été réélu avec 8 voix contre 7pour son adversaire Ousseni Ibrahim à la présidence de la CSSM grâce aux voix du Medef,le secrétaire départemental de la CGTMa réagit à ces accusations en accordant une interview à notre journaliste Emmanuel Tusevo
Emmanuel Tusevo : Salim Nahouda, êtes-vous le candidat du Medef, du patronat, oui ou non ?
Salim Nahouda : (Rires)… Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. J’ai été élu et c’est l’essentiel pour Mayotte, pour la continuité du travail que j’ai fait jusqu’ici. Suis-je le candidat du Medef ? Je ne crois pas parce que j’appartiens à une organisation syndicale qui est bien la CGT et il n’a jamais été interdit que des bonnes volontés pour le développement du territoire de Mayotte se rencontrent un moment pour faire évoluer un travail qui a été commencé pour l’intérêt général. C’est dans ce sens-là que j’ai été soutenu par le Medef mais également par la Capeb et la Fédération des agriculteurs.
Avec les conflits sociaux que nous connaissons aujourd'hui à Mayotte, ce n'est pas étonnant que le Medef me soutienne. Ce ne sont que des attaques sans fondement de la part des autres syndicats des salariés. Mon adversaire, Ibrahim Ousseni qui est employeur, a eu les voix de FO et autres organisations des salariés.
Emmanuel Tusevo : Quelles seront vos priorités au cours de votre second mandat ?
Salim Nahouda : J’ai été élu en octobre 2012 à la tête du Conseil de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte avec des missions claires, des objectifs bien déterminés à savoir l’arrivée de la carte vitale à Mayotte, la construction du nouveau siège social de la CSSM, l' évolution du système de la retraite de base ou la retraite complémentaire à Mayotte.
Durant mon mandat j’ai toujours travaillé d’une manière équitable. Quand on a la responsabilité de la présidence de cette institution, on doit être impartial, donc j’ ai essayé de jouer ce rôle. C’est la raison pour laquelle j’ai eu la confiance des employeurs, ce qui n’est pas toujours facile. Ils ont constaté que pendant mon mandat, je n’ai pas pris part ni du côté des organisations syndicales des salariés, ni du côté des organisations syndicales des employeurs. J’ai joué mon rôle pour favoriser à la fois l'intégration des entreprises de Mayotte dans le droit commun, mais aussi celle des salariés.
Nous commençons aujourd’hui le travail pour les assurés de Mayotte, pour les retraités et pour les prsonnes âgées (seniors) en général à Mayotte. Il y a la branche famille qu’il ne faut pas déconsidérer parce que c’est là où il y a le plus de demandes avec la délinquance, avec tous les problèmes que nous rencontrons dans ce département, nous avons besoin d’accompagner la jeunesse, l’enfance.
Il ne faut pas oublier le volet des employeurs, concernant les cotisations, l’ensemble des mesures qui s’appliquent dans les autres départements pour faire entendre les droits des entreprises. Il faut aussi que le code de la sécurité sociale et le code de la santé s’appliquent à Mayotte. Enfin, il est important d’unir nos forces pour l’intérêt général.
PROPOS RECUEILLIS PAR EMMANUEL TUSEVO ET DJAMILA SOIDIKI.
Salim Nahouda : (Rires)… Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. J’ai été élu et c’est l’essentiel pour Mayotte, pour la continuité du travail que j’ai fait jusqu’ici. Suis-je le candidat du Medef ? Je ne crois pas parce que j’appartiens à une organisation syndicale qui est bien la CGT et il n’a jamais été interdit que des bonnes volontés pour le développement du territoire de Mayotte se rencontrent un moment pour faire évoluer un travail qui a été commencé pour l’intérêt général. C’est dans ce sens-là que j’ai été soutenu par le Medef mais également par la Capeb et la Fédération des agriculteurs.
Avec les conflits sociaux que nous connaissons aujourd'hui à Mayotte, ce n'est pas étonnant que le Medef me soutienne. Ce ne sont que des attaques sans fondement de la part des autres syndicats des salariés. Mon adversaire, Ibrahim Ousseni qui est employeur, a eu les voix de FO et autres organisations des salariés.
Emmanuel Tusevo : Quelles seront vos priorités au cours de votre second mandat ?
Salim Nahouda : J’ai été élu en octobre 2012 à la tête du Conseil de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte avec des missions claires, des objectifs bien déterminés à savoir l’arrivée de la carte vitale à Mayotte, la construction du nouveau siège social de la CSSM, l' évolution du système de la retraite de base ou la retraite complémentaire à Mayotte.
Durant mon mandat j’ai toujours travaillé d’une manière équitable. Quand on a la responsabilité de la présidence de cette institution, on doit être impartial, donc j’ ai essayé de jouer ce rôle. C’est la raison pour laquelle j’ai eu la confiance des employeurs, ce qui n’est pas toujours facile. Ils ont constaté que pendant mon mandat, je n’ai pas pris part ni du côté des organisations syndicales des salariés, ni du côté des organisations syndicales des employeurs. J’ai joué mon rôle pour favoriser à la fois l'intégration des entreprises de Mayotte dans le droit commun, mais aussi celle des salariés.
Nous commençons aujourd’hui le travail pour les assurés de Mayotte, pour les retraités et pour les prsonnes âgées (seniors) en général à Mayotte. Il y a la branche famille qu’il ne faut pas déconsidérer parce que c’est là où il y a le plus de demandes avec la délinquance, avec tous les problèmes que nous rencontrons dans ce département, nous avons besoin d’accompagner la jeunesse, l’enfance.
Il ne faut pas oublier le volet des employeurs, concernant les cotisations, l’ensemble des mesures qui s’appliquent dans les autres départements pour faire entendre les droits des entreprises. Il faut aussi que le code de la sécurité sociale et le code de la santé s’appliquent à Mayotte. Enfin, il est important d’unir nos forces pour l’intérêt général.
PROPOS RECUEILLIS PAR EMMANUEL TUSEVO ET DJAMILA SOIDIKI.