L’ingénieur mahorais a été récompensé et reçu son prix devant tout un parterre de personnalités et d’autres concurrents venus de toute l’Europe. Il a fallu dix ans pour que le projet Caribus voit le jour. Les responsables politiques d’aujourd’hui ont eu l’honneur de poser la première pierre du projet, et depuis quelques semaines les travaux ont (enfin) commencé après plusieurs reports.
Mais derrière ce qui semble être pour le moment, le seul grand projet de transport de Mayotte, se trouve un homme : Mohamed Hamissi. Caribus, c’est son bébé ; qu’il a mené de bout en bout au gré des changements de majorité au sein de la mairie de Mamoudzou, puis au sein de la Cadema. Car, faut-il le rappeler, Caribus est avant tout, un projet créé pour et par la commune de Mamoudzou à travers son responsable de projet Mohamed Hamissi, avant que le projet ne soit confié à la Cadema, lors de la création de la communauté des communes Dembéni-Mamoudzou (CADEMA) en 2015 et le transfert des compétences de la mairie à la Cadema.
Ce prix vient donc récompenser un homme qui a su garder le cap malgré les nombreuses zones de turbulences. C’est
une fierté personnelle mais aussi pour Mayotte,
déclare Mohamed Hamissi, même si, notre île reste l’unique territoire français qui ne bénéficie pas d’un transport en commun public terrestre. Aujourd’hui, Mohamed Hamissi mène de nouveaux projets au sein de la communauté des communes de Petite-Terre dont un plan de mobilité simplifié en faveur du vélo à l’échelle du territoire intercommunal.
Depuis quelques mois en effet, il est le nouveau directeur pour l’environnement, les transports et la mobilité. Et pour lui,
l’important, c’est d’avoir la confiance de ceux qui nous dirigent, sinon c’est déstabilisant.
A bon entendeur…