L’association « Naturaliste, Environnement et Patrimoine de Mayotte » et le vice rectorat ont signé ce lundi 20 juin 2019 la convention de partenariat pour le projet « Avec mon école, je protège Mayotte. »
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Mieux éduquer les enfants pour sauver les mangroves. C’est l’objectif affiché ce 20 juin 2019 par le vice-rectorat et l’association « Naturaliste, Environnement et patrimoine de Mayotte » en signant la convention de partenariat venue entériner la mise en œuvre du projet intitulé « Avec mon école, je protège Mayotte. »
Enthousiaste au moment d’apposer sa signature, Dominique Gratianette, le secrétaire général du vice rectorat, explique la démarche : « Pour protéger la mangrove il faut une prise de conscience. Et vers qui se tourner si ce n’est la jeunesse ? » Il faut dire que le projet est ambitieux. A partir de fin septembre 2019 près de 9000 élèves de primaire, dans 300 classes de quasiment toutes les écoles du département, seront sensibilisés à la protection des mangroves un jour et demi par an.
« Nous avons voulu toucher une masse critique de jeunes car la tâche est immense » souligne Michel Charpentier pendant la conférence de presse qui se déroulait dans les locaux du vice-rectorat. Pour le président de l’association « Naturaliste, Environnement et patrimoine de Mayotte » la mise en place de ce nouvel outil pédagogique aura un effet ricochet. En « sensibilisant les enfants sur la question des déchets, nous espérons aussi réussir à changer le comportement au sein des familles. »
La pollution de la mangrove est dangereuse pour l’environnement et pour la santé publique. La faune, la flore et les êtres humains sont directement impactés par la forte concentration de déchets, plus ou moins toxiques, présents dans les mangroves. « Les enfants se baignent dans les eaux stagnantes et polluées. Ce qui entraîne des maladies de peau » met en garde Julie Durand qui représente l’Agence régionale de santé, autre soutien du projet.
Ainsi, quatre animateurs de l’association seront employés à plein temps sur ce projet. Une grande partie des activités se déroulera sur le terrain y compris avec l’organisation d’opérations de nettoyage.
Rendez-vous à la rentrée pour le coup d’envoi du projet.
Enthousiaste au moment d’apposer sa signature, Dominique Gratianette, le secrétaire général du vice rectorat, explique la démarche : « Pour protéger la mangrove il faut une prise de conscience. Et vers qui se tourner si ce n’est la jeunesse ? » Il faut dire que le projet est ambitieux. A partir de fin septembre 2019 près de 9000 élèves de primaire, dans 300 classes de quasiment toutes les écoles du département, seront sensibilisés à la protection des mangroves un jour et demi par an.
« Nous avons voulu toucher une masse critique de jeunes car la tâche est immense » souligne Michel Charpentier pendant la conférence de presse qui se déroulait dans les locaux du vice-rectorat. Pour le président de l’association « Naturaliste, Environnement et patrimoine de Mayotte » la mise en place de ce nouvel outil pédagogique aura un effet ricochet. En « sensibilisant les enfants sur la question des déchets, nous espérons aussi réussir à changer le comportement au sein des familles. »
Un enjeu de santé publique
La pollution de la mangrove est dangereuse pour l’environnement et pour la santé publique. La faune, la flore et les êtres humains sont directement impactés par la forte concentration de déchets, plus ou moins toxiques, présents dans les mangroves. « Les enfants se baignent dans les eaux stagnantes et polluées. Ce qui entraîne des maladies de peau » met en garde Julie Durand qui représente l’Agence régionale de santé, autre soutien du projet.
Ainsi, quatre animateurs de l’association seront employés à plein temps sur ce projet. Une grande partie des activités se déroulera sur le terrain y compris avec l’organisation d’opérations de nettoyage.
Rendez-vous à la rentrée pour le coup d’envoi du projet.