« Le Sida ne rime plus avec la mort » dit-il, « nous avons des traitements qui permettent de vivre normalement avec une charge virale indétectable, même si on ne sait pas encore tuer le virus ».
L’utilisation du préservatif est encore un problème selon lui : « le réflexe n’est pas encore acquis, et surtout on ne sait pas où trouver des préservatifs en dehors des pharmacies. Chaque commune devrait mettre en place des distributeurs. Cela fait longtemps qu’on le dit mais cela n’a pas bougé, nous sommes prêts à les accompagner ».
Enfin Moncef Mouhoudoire insiste sur le dépistage : « nous incitons les gens à se faire dépister. Nous avons un véhicule qui va de commune en commune. Nous pouvons dépister le VIH mais aussi d’autres maladies sexuellement transmissible comme l’hépatite B qui flambe à Mayotte, alors que pour cette maladie il existe un vaccin ».