« L’environnement, l’écologie, sont les grands absents de cette campagne électorale » déplore Nailane Attoumane Attibou, « après le rapport du GIEC, on s’attendait à une place plus importante parce que le changement climatique ce ne sont pas que des mots, nous avons des inondations, des glissements de terrain, des tempêtes et la montée des eaux ».
« On aurait aimé que les candidats débattent sur la nécessité de chercher des ressources renouvelables, on a raté le coche ». « C’est plus simple de parler de pouvoir d’achat et d’immigration.
Mais il s’agit de protéger ce territoire et de se demander : comment on fera lorsque nous aurons un million d’habitants sur cette petite île en 2050 ? ». Nailane Attoumane Attibou attire l’attention sur la ressource en eau et les infrastructures vieillissantes, « les tuyaux qui cassent ». « Malheureusement ces questions n’ont pas leur place dans les grandes familles politiques ».