« Je rappelle solennellement, en tant que président de l’Union Africaine et président des Comores, la « comorianité » de l’île de Mayotte ». Le terme est nouveau dans la bouche du président des Comores mais le discours est le même. L’an dernier il avait évoqué « le caractère comorien de l’île de Mayotte ».
La suite est un copié-collé des années précédentes. Azali Assoumani a affirmé tenir « un dialogue avec la partie française afin de trouver une issue à ce contentieux désagréable ». « Contentieux désagréable » est une expression empruntée maintes fois à François Mitterrand.
Le président a aussi évoqué les futures échéances de décembre et janvier aux Comores pour l’élection des gouverneurs des îles et du président de la République qu’il promet «libres, transparentes et démocratiques ».
L’essentiel de son discours était cependant axé sur l’Afrique en général puisqu’il est toujours président en exercice de l’organisation panafricaine.
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