Les organisateurs de la manifestation contre la violence a sont furieux. Les propos de Benjamin Griveaux, porte parole du gouvernement sur une "supposée" influence de Laurent Wauquiez sur leur mouvement, passent mal. La date d'arrivée d'Annick Girardin est jugée tardive.
Depuis le début, ils ont évité toute récupération politique. Les femmes et les hommes politiques avaient compris le message et s’étaient tenus à l’écart. Certains ont eu du mal à comprendre cette position. Bacar Ali Boto, candidat à la législative partielle, l'a encore dit lors d'un débat sur la 1ère, ce jeudi : " Les élus du département auraient dû être invités dès le début".
Quand ils venaient sur la Place de La République lors des rassemblements où dans les marches, ils se sont contentés de suivre le mouvement. Les candidats se montrent discrets quand ils vont aux rassemblements sur la Place de la République à Mamoudzou.
Ce n’est que dans la grande marche de mercredi dernier qu’ils ont été invités à être à l’avant.
« Nous nous en méfions et c’est pour cela que nous ne les invitons pas à nos réunions d’organisation. Le gouvernement parle de manipulations pour discréditer notre lutte légitime », s’alarme Balahache Ousséni, le patron de la CFDT et membre du Collectif des citoyens de Mayotte. « Mais personne n’est dupe ici à Mayotte. »
Une manifestante qui était jugée un peu trop engagée politiquement et qui avait pris la parole sur un barrage devant la presse, a été sèchement très vite reprise.
Les organisateurs de la manifestation ont affirmé, dès les premiers jours, qu’ils refusent qu’un élu parle en leurs noms. Et n’est pas non plus question, pour eux, de participer à une délégation pour aller négocier à Paris en compagnie de parlementaire ou d'élu local. A Mayotte non plus, la population ne fait plus confiance à leur classe politique. Et ce qui a sans nul doute provoqué la colère des leaders de la grève générale, c'est le fait que Laurent Wauquiez n'est pas encore connu sur cette île.
Et l’idée de boycotter la législative partielle dans la première circonscription est toujours dans l’air.
Quand ils venaient sur la Place de La République lors des rassemblements où dans les marches, ils se sont contentés de suivre le mouvement. Les candidats se montrent discrets quand ils vont aux rassemblements sur la Place de la République à Mamoudzou.
Ce n’est que dans la grande marche de mercredi dernier qu’ils ont été invités à être à l’avant.
« Nous nous en méfions et c’est pour cela que nous ne les invitons pas à nos réunions d’organisation. Le gouvernement parle de manipulations pour discréditer notre lutte légitime », s’alarme Balahache Ousséni, le patron de la CFDT et membre du Collectif des citoyens de Mayotte. « Mais personne n’est dupe ici à Mayotte. »
Une manifestante qui était jugée un peu trop engagée politiquement et qui avait pris la parole sur un barrage devant la presse, a été sèchement très vite reprise.
Les organisateurs de la manifestation ont affirmé, dès les premiers jours, qu’ils refusent qu’un élu parle en leurs noms. Et n’est pas non plus question, pour eux, de participer à une délégation pour aller négocier à Paris en compagnie de parlementaire ou d'élu local. A Mayotte non plus, la population ne fait plus confiance à leur classe politique. Et ce qui a sans nul doute provoqué la colère des leaders de la grève générale, c'est le fait que Laurent Wauquiez n'est pas encore connu sur cette île.
Et l’idée de boycotter la législative partielle dans la première circonscription est toujours dans l’air.