Fervent défenseur de Mayotte française, militant au MPM puis au MDM, Abdoulatifou Aly a été une figure incontournable du paysage politique mahorais. Assistant parlementaire du sénateur Marcel Henry, le Pamandzien a également embrassé la carrière d'avocat.
Né en 1960 dans la ville d'Antsiranana (Diego-Suarez) au nord de Madagascar, Abdoulatifou Aly a grandi à Pamandzi.
Il passe son bac à La Réunion puis poursuit des études de droit à l'Université Robert Schuman à Strasbourg.
Il entre dans la fonction publique en tant qu'attaché territorial pour le compte du département de la Moselle.
En 1988, il revient à Mayotte et se lance en politique, tout en devenant le chef du bureau des finances à la préfecture. Il rejoindra le conseil général de Mayotte en tant que secrétaire général adjoint en 1990 puis secrétaire général en 1992, une institution présidée alors par Younoussa Bamana.
Dans le même temps, il est élu au conseil municipal de la ville de Pamandzi (1989-1995) où il sera adjoint au maire.
Suppléant du sénateur Marcel Henry, l'un des leaders du MPM (Mouvement Populaire Mahorais), il devient par la suite son assistant parlementaire jusqu'en 2004.
En 2001, quand le MPM se divise, il suit Marcel Henry et crée le MDM, le Mouvement Départementaliste Mahorais. La même année, il est élu à nouveau au conseil municipal de Pamandzi.
En 2007, il bat le député sortant UMP Mansour Kamardine et il rejoint le palais Bourbon sous l'étiquette du MoDem, dont il est un des membres fondateurs. Lors de sa campagne et durant son mandat, il militera pour l'application du département muhakaka, le département de droit commun, à Mayotte.
Le 31 mars 2011, il est assis fièrement au sein de l'hémicycle Younoussa Bamana aux côtés d'autres figures politiques majeures de Mayotte lors de la séance plénière du conseil général instaurant le département de Mayotte. L'un de ses rêves devient réalité. Mais l'obtention du statut de département ne lui suffit pas. L'alignement des droits des Mahorais notamment en matière sociale sur ceux de l'Hexagone étant encore loin d'être réalisé.
En 2012, il perd son siège de député dès le premier tour ne recueillant que 0,82% des voix.
Dès lors, il disparaît petit à petit du paysage politique et se fait très discret. C'est à cette époque que ses déboires sur le plan professionnel entraînent sa radiation du barreau de Mayotte en tant qu'avocat, puis un séjour de 6 mois à la prison de Majicavo.
Ces dernières années, celui qui était un membre fondateur des Rapides Eclairs de Pamandzi et et un basketteur accompli dans sa jeunesse malgré son 1,60 m, s'était refugié dans la pratique religieuse. Il participait à des rassemblements dans les mosquées de Mayotte. Il laisse une épouse et trois enfants.
Il passe son bac à La Réunion puis poursuit des études de droit à l'Université Robert Schuman à Strasbourg.
Il entre dans la fonction publique en tant qu'attaché territorial pour le compte du département de la Moselle.
Une ascension rapide au sein de l'administration départementale
En 1988, il revient à Mayotte et se lance en politique, tout en devenant le chef du bureau des finances à la préfecture. Il rejoindra le conseil général de Mayotte en tant que secrétaire général adjoint en 1990 puis secrétaire général en 1992, une institution présidée alors par Younoussa Bamana.
Dans le même temps, il est élu au conseil municipal de la ville de Pamandzi (1989-1995) où il sera adjoint au maire.
Suppléant du sénateur Marcel Henry, l'un des leaders du MPM (Mouvement Populaire Mahorais), il devient par la suite son assistant parlementaire jusqu'en 2004.
En 2001, quand le MPM se divise, il suit Marcel Henry et crée le MDM, le Mouvement Départementaliste Mahorais. La même année, il est élu à nouveau au conseil municipal de Pamandzi.
En 2007, il bat le député sortant UMP Mansour Kamardine et il rejoint le palais Bourbon sous l'étiquette du MoDem, dont il est un des membres fondateurs. Lors de sa campagne et durant son mandat, il militera pour l'application du département muhakaka, le département de droit commun, à Mayotte.
Basketteur accompli dans sa jeunesse, musulman assidu à la fin de sa vie
Le 31 mars 2011, il est assis fièrement au sein de l'hémicycle Younoussa Bamana aux côtés d'autres figures politiques majeures de Mayotte lors de la séance plénière du conseil général instaurant le département de Mayotte. L'un de ses rêves devient réalité. Mais l'obtention du statut de département ne lui suffit pas. L'alignement des droits des Mahorais notamment en matière sociale sur ceux de l'Hexagone étant encore loin d'être réalisé.
En 2012, il perd son siège de député dès le premier tour ne recueillant que 0,82% des voix.
Dès lors, il disparaît petit à petit du paysage politique et se fait très discret. C'est à cette époque que ses déboires sur le plan professionnel entraînent sa radiation du barreau de Mayotte en tant qu'avocat, puis un séjour de 6 mois à la prison de Majicavo.
Ces dernières années, celui qui était un membre fondateur des Rapides Eclairs de Pamandzi et et un basketteur accompli dans sa jeunesse malgré son 1,60 m, s'était refugié dans la pratique religieuse. Il participait à des rassemblements dans les mosquées de Mayotte. Il laisse une épouse et trois enfants.