L’Union Européenne est le premier importateur mondial de poisson. Elle se montre exigeante sur le respect d’une pêche durable pour préserver la ressource. Les pays qui ne respectent pas les normes n’ont pas accès à son marché. C’est le cas des Comores depuis plusieurs années. Il était reproché aux Comoriens de ne pas lutter contre la pêche illégale, et surtout d’accorder leur pavillon à des navires qui pillent les océans. Pour des raisons uniquement pécuniaires, des pays vendent des immatriculations de navires.
C’est ainsi que l’on trouve sur les mers des bateaux comoriens qui n’ont rien à voir avec les Comores, qui n’y sont même jamais allés. C’est ce que l’on appelle les « pavillons de complaisance ».
L’ambassadeur de l’Union Européenne pour la zone, l’italien Giovanni Di-Girolamo, qui est basé à Maurice, a confirmé dans une interview à « la Gazette des Comores », que le « carton rouge » allait bientôt être levé et que les accords allaient pouvoir reprendre avec Moroni. Cela permettra aux pêcheurs comoriens de bénéficier d’une assistance technique européenne, dont ils sont privés depuis 2015.