Les petits commerces ont ouvert ce lundi matin et quelques clients ont fait leur apparition. Nous sommes très loin des mouvements de foules constatés traditionnelement pendant la dizaine de jours qui pércède l'Aïd El Fitr à Mayotte
Si ce n’est pas un déconfinement ça y ressemble beaucoup. Les mahorais sont sortis nombreux dans les rues ce lundi 18 mai.
Le petit commerce qui a été autorisé à rouvrir dès ce jour a été pris d’assaut, surtout à l'extérieur de Mamoudzou. De nombreux clients portaient des masques, mais pas tous.
Le centre-ville de Combani dans la commune de Tsingoni a retrouvé son animation habituelle.
Une longue queue attendait devant le bureau de poste, la distanciation physique n’était pas strictement respectée. C’était le cas sur tout le département.
La fête de l’Aïd El Fitr commémorant la fin du mois de ramadan est prévue dans moins d’une semaine; dimache ou lundi prochain. En terre d'islam, durant cette courte période, l’activité commerciale s’intensifie parce que les familles renouvellent tous ou en partie les équipements de la maison et une grande partie des gardes robes.
Cette année à Mayotte, les foires commerciales sont interdites pour cause de Coronavirus. Le 101ème département français est toujours classé rouge.
L’autorisation d’ouvrir accordée au petit commerce à 5 ou 6 jours de la fin du jeûne a provoqué cette ruée à la grande satisfaction de leurs propriétaires.
Ce début de déconfinement qui ne dit pas son nom, n’est pas du goût de tout le monde. Il s’agirait d’un cadeau fait aux commerçants mais qui pourrait coûter cher puisque les gestes barrières ne sont toujours pas correctement respectés par tout le monde.
Le préfet de Mayotte est conscient qu'un dérapage est toujours possible. Lors de son passage au journal télévisé de Mayotte la 1ère vendredi dernier, il avait d'ailleurs lancé un appel à la prudence. Un appel qui n'a été entendu que partiellement puisque ce matin dans les rues commerciales de Mayotte, il y avait pratiquement autant de personnes portant de masques que de personnes qui n'en portaient pas.
Ceci dit, on a pas assisté à la fièvre acheteuse qui pousse chaque année à pareille époque, des familles entières dans les artères principales de Mamoudzou et dans le "Centre commercial" de Dubaï dans la commune de Koungou.
C'est le cri de désepoir d'un vendeur ambulant ce lundi près de l'emplacement des taxis, à côté de la gare maritime de Grande-Terre.
Dans les villages, les boutiques ont ouvert et quelques commerçants exposent surtout du linge de maison, mais le coeur n'y était pas.
Le petit commerce qui a été autorisé à rouvrir dès ce jour a été pris d’assaut, surtout à l'extérieur de Mamoudzou. De nombreux clients portaient des masques, mais pas tous.
Le centre-ville de Combani dans la commune de Tsingoni a retrouvé son animation habituelle.
Une longue queue attendait devant le bureau de poste, la distanciation physique n’était pas strictement respectée. C’était le cas sur tout le département.
La fête de l’Aïd El Fitr commémorant la fin du mois de ramadan est prévue dans moins d’une semaine; dimache ou lundi prochain. En terre d'islam, durant cette courte période, l’activité commerciale s’intensifie parce que les familles renouvellent tous ou en partie les équipements de la maison et une grande partie des gardes robes.
Cette année à Mayotte, les foires commerciales sont interdites pour cause de Coronavirus. Le 101ème département français est toujours classé rouge.
L’autorisation d’ouvrir accordée au petit commerce à 5 ou 6 jours de la fin du jeûne a provoqué cette ruée à la grande satisfaction de leurs propriétaires.
Ce début de déconfinement qui ne dit pas son nom, n’est pas du goût de tout le monde. Il s’agirait d’un cadeau fait aux commerçants mais qui pourrait coûter cher puisque les gestes barrières ne sont toujours pas correctement respectés par tout le monde.
Le préfet de Mayotte est conscient qu'un dérapage est toujours possible. Lors de son passage au journal télévisé de Mayotte la 1ère vendredi dernier, il avait d'ailleurs lancé un appel à la prudence. Un appel qui n'a été entendu que partiellement puisque ce matin dans les rues commerciales de Mayotte, il y avait pratiquement autant de personnes portant de masques que de personnes qui n'en portaient pas.
Ceci dit, on a pas assisté à la fièvre acheteuse qui pousse chaque année à pareille époque, des familles entières dans les artères principales de Mamoudzou et dans le "Centre commercial" de Dubaï dans la commune de Koungou.
"Cette année nous subissons de lourdes pertes. Les bonnes affaires, nous les faisons dans les foires, aux alentours du Grand marché ou encore sur celle du rembay de Mtsapéré"
C'est le cri de désepoir d'un vendeur ambulant ce lundi près de l'emplacement des taxis, à côté de la gare maritime de Grande-Terre.
Dans les villages, les boutiques ont ouvert et quelques commerçants exposent surtout du linge de maison, mais le coeur n'y était pas.